Irlande - Afrique du Sud, “poème épique” et “spectacle magnifique”

Pour une fois, la grande fête du rugby aura répondu aux attentes. Cette affiche correspondait à une finale avant l’heure, et la vraie finale, dans cinq semaines, aura bien du mal à égaler ce que ce match a montré : une détermination à la limite de la brutalité, des sensations fortes et un bouillonnement agressif.”

Si le quotidien britannique The Times, qui évoque “un spectacle magnifique du début à la fin”, s’enthousiasme autant dans son compte rendu du match de la Coupe du monde de rugby opposant l’Irlande à l’Afrique du Sud, remporté samedi 23 septembre 13 à 8 par les Irlandais, c’est que ce combat entre les deux premières nations au classement mondial était largement attendu.

Et effectivement, “les 40 premières minutes ont de loin été les meilleures de cette Coupe du monde. La férocité de la défense de chaque équipe était à peine croyable, tout comme la vitesse et la précision des lignes jouant sous une pression immense”, assure le quotidien sud-africain The Daily Maverick, qui salue un match de “très grande qualité”.

“Plus proche du combat de rue”

La bataille s’annonçait surtout physique : les Springboks, champions du monde en titre, avaient placé sept avants sur le banc des remplaçants, le genre de feuille de match destinée à faire savoir aux Irlandais “leur intention de grosso modo les enterrer sous la pelouse du Stade de France”, relate News 24.

Selon Rito Hlungwani, un entraîneur cité par le média sud-africain, l’objectif de départ des Springboks était clair : “Après la première mi-temps, les Irlandais ne devaient plus jamais avoir envie de jouer au rugby.

“L’équipe la plus costaude du rugby mondial voulait montrer que la taille, ça compte”, renchérit The Irish Independent. Un avis partagé par le quotidien britannique The Guardian :

Contre les Boks, le porteur du ballon a à peine le temps de prendre une demi-respiration que le plaqueur se jette déjà sur lui. Fermez les yeux une seconde et vous vous réveillerez quelques jours plus tard avec à votre chevet un médecin qui, si tout va bien, vous déclarera apte à rejouer au printemps.”

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