« Infiltré(e) » : que vaut la série de France 2 portée par Audrey Fleurot ?

Audrey Fleurot, Thierry Neuvic, Stéphane Soo Mongo et Claudia Bacos dans la minisérie « Infiltré(e) ».  - Credit:raoul gilibert / ©Raoul Gilibert - FTV
Audrey Fleurot, Thierry Neuvic, Stéphane Soo Mongo et Claudia Bacos dans la minisérie « Infiltré(e) ». - Credit:raoul gilibert / ©Raoul Gilibert - FTV

Après l'Occupation, l'infiltration. Pendant sept saisons, sur France 3, le scénariste Frédéric Krivine et le producteur Emmanuel Daucé ont administré les affaires d'Un village français, chronique subtile et addictive de la France pendant la Seconde Guerre mondiale et l'une des meilleures séries du répertoire hexagonal. Ils se sont retrouvés pour créer Infiltré(e), qui débute ce lundi 25 septembre sur France 2.

C'est dire si l'attente était grande pour cette fiction-événement portée par Audrey Fleurot et réalisée par Jean-Philippe Amar, deux autres piliers de la saga historique. L'ambition l'est tout autant. Pour Frédéric Krivine, il s'agit en effet de « raconter la vanité de la lutte antidrogue en France, de montrer l'évolution d'une société extrêmement dure, où il y a de plus en plus de damnés de la Terre ».

L'objectif de Frédéric Krivine

Jésus (Sumaï Cardenas) est l'un d'eux. Rare survivant du naufrage d'un bateau de migrants albanais, cet orphelin a grandi à Marseille, où il veille férocement, en père de substitution, sur une bande de jeunes mendiants, tout en développant le trafic prospère d'une nouvelle drogue de synthèse : l'UBH. C'est pour le démanteler que Max Vernet (Thierry Neuvic), un commissaire parisien, fait pression sur Aurélie (Audrey Fleurot), chimiste dans la police et mère célibataire aux abois. Pour avoir détourné une saisie de stupéfiants afin d'aider son fils, lui-même dépendant, elle risque la prison… à moins d'infiltrer le réseau et de [...] Lire la suite