Immobilier à Lyon : le retour de flamme

Quai Tilsitt, à Ainay (2e). L’hypercentre continue de séduire, mais il n’échappe pas au réajustement des prix. - Credit:Stephane AUDRAS/REA
Quai Tilsitt, à Ainay (2e). L’hypercentre continue de séduire, mais il n’échappe pas au réajustement des prix. - Credit:Stephane AUDRAS/REA

La correction des prix, en marche dans la capitale de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ne devrait pas s’arrêter là. En un an, les appartements anciens y ont perdu 5,9 %, à 5 052 €/m2, en moyenne, selon Meilleurs Agents. Il faut dire qu’ils avaient gagné 18,2 % ces cinq dernières années ! « Le marché, qui a muté en juillet 2022, s’est nettement ralenti début 2023 », note Sandra Viricel, de l’agence du même nom. Plutôt propice aux transactions, le printemps n’a pas dopé l’activité comme d’habitude. « Les primo-accédants n’arrivent plus à emprunter et les investisseurs ne sont pas à la noce : moindres prêts, diagnostic de performance énergétique, encadrement des loyers », souligne Anne Legras, de Century 21 Valmy Immobilier. Renchérissement du crédit immobilier oblige, beaucoup d’acquéreurs ont repoussé, voire abandonné leur projet. « Trois appels hebdomadaires pour une nouvelle annonce, contre vingt dans la journée, un an et demi en arrière ! » affirme Claire Amiel, chez Novolia Immobilier.

Du coup, l’offre s’étoffe, avec un stock croissant de biens à vendre depuis plusieurs mois, aux prix surestimés par rapport au nouveau marché. Les biens les plus pénalisés ? « Ceux avec défauts, mauvais diagnostic de performance énergétique et/ou d’importants travaux. Les candidats actifs ont plus de choix, et donc d’exigence. Les grands volumes sont plus durs à vendre », relève Sandrine Checa, chez Laforêt. Sa consœur Valérie Chevalier, du groupe ERA, confirme « des bien [...] Lire la suite