Idéfix : les 4 secrets de la mascotte d'Astérix

Lorsque René Goscinny et Albert Uderzo imaginent leurs personnages, à l’été 1959, c’est « sans toutou plus ou moins intelligent, qui n’a pas lieu d’être ». (Uderzo se raconte Stock, 2008). Pourtant, dès la deuxième aventure (La Serpe d’or, 1962), un chien frétille de la queue en voyant passer les deux Gaulois dans une rue de Lutèce.

« Quelques albums plus tard, raconte Uderzo, toujours dans l’esprit de cette osmose qui existe entre René et moi, je fais involontairement vivre le chien Idéfix. » Comme indiqué dans le scénario de Goscinny, un autre (tout) petit chien attend nos Gaulois à la sortie d’une charcuterie de Lutèce dans Le Tour de Gaule d’Astérix (1965) : « Je trouve amusant de faire en sorte que ce petit chien [...] suive nos héros et que ceux-ci ne le voient pas, puisqu’il n’est pas prévu dans cette histoire ! Je demande à René s’il y voit un inconvénient, il me dit que non », poursuit le dessinateur.

Idéfix n’avait pas vocation à s’incruster au-delà de cette aventure, mais « les lecteurs de Pilote demanderont à le revoir et à connaître son nom »…

L’engouement des lecteurs pour le petit chien apparu dans Le Tour de Gaule d’Astérix convainc Goscinny et Uderzo d’organiser un concours via le magazine Pilote (créé par les deux auteurs en 1959) : les fans sont invités à envoyer leurs idées pour le nommer. « Nous avons reçu des centaines et des centaines de propositions de noms », écrit Goscinny dans le Pilote n° 216. Parmi les plus réussis : Trépetix, Toutousanprix, Paindépix. (...)

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