« Hunger Games : la ballade du serpent et de l’oiseau chanteur » va plaire aux fans de la saga d’origine

CINÉMA - « Joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous être favorable  ». L’univers de la série littéraire de Suzanne Collins est de retour au cinéma avec Hunger Games : la ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, cinquième film et adaptation du quatrième roman paru en mai 2020. L’intrigue se déroule 64 ans avant les évènements de la saga d’origine avec Jennifer Lawrence.

Le film, au cinéma ce mercredi 15 novembre, est très fidèle au roman. Il suit le destin Coriolanus Snow (interprété par Tom Blyth), jeune habitant du Capitole et futur Président impitoyable de Panem. Ce dernier, dans sa quête de gloire et d’ascension sociale, va se lier avec Lucy Gray Baird, jeune fille du District 12, incarnée par Rachel Zegler (West Side Story). Coriolanus Snow devient le mentor de la jeune femme, pour la 10e édition des Hunger Games. Pour gagner à deux, ils vont devoir se faire confiance, mais aussi déjouer les plans de la machiavélique Dr Gaul, incarnée par Viola Davis.

Tom Blyth et Rachel Zegler sont les héros de Hunger Games 5.
Lionsgate Tom Blyth et Rachel Zegler sont les héros de Hunger Games 5.

Exit Katniss, Peeta et compagnie ? Pas vraiment. Car Hunger Games : la ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est rempli de clins d’œil aux quatre premiers films. Et pour cause, c’est une fois encore Francis Lawrence, réalisateur des trois derniers volets, qui est derrière la caméra.

Des points de repère pour les fans d’Hunger Games

Lucy Gray Bird chante, comme Katniss Everdeen qui avait soulevé une rébellion avec la chanson L’arbre du Pendu. Une ballade que Lucy Gray Bird compose d’ailleurs au cours du film, après avoir assisté à une exécution violente. La jeune femme interprète de plus un autre titre, qu’on avait découvert dans la saga originale : Deep in the Meadow. Si Lucy Gray le fredonne à sa cousine Maude Ivory, Katniss le chantait à Rue au moment de sa mort.

Comme Katniss aussi, Lucy Gray est une femme de caractère, qui ne se prive pas d’une révérence après que son nom a été tiré « au sort » lors de la Moissons, rappelant celle de Jennifer Lawrence devant les jurés des Hunger Games à l’entraînement dans le premier volet.

Et puis, il y a cette plante comestible appelée « katniss », mentionnée à plusieurs reprises, qui va marquer Snow pour toute la vie.

Sans oublier les geais moqueurs, oiseaux capables de répéter une phrase entendue à la perfection. Dans Hunger Games : la ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, Coriolanus va découvrir toute l’étendue de leur pouvoir. Un pouvoir qu’il mettra ensuite largement à profit dans sa carrière de despote.

Et enfin, il y a les jeux bien évidemment. Des jeux différents mais si similaires, car on y retrouve par exemple un présentateur grotesque, Jason Schwartzman alias Lucretius « Lucky » Flickerman, probable grand-père de Cesar Flickerman, campé par Stanley Tucci dans la saga avec Jennifer Lawrence.

Des drones aussi, balbutiants dans ce prequel, et high tech dans la saga d’origine. Enfin, une violence omniprésente et le traumatisme indélébile qu’elle engendre.

Deux personnages de Hunger Games de retour

Et Corionalus Snow n’est pas le seul personnage de la saga originale à faire son retour. On retrouve, ou plutôt, on découvre Tigris, la designer de vêtements du Capitole du quatrième film. La cousine de Coriolanus, campée ici par Hunter Schafer, marque la rupture entre le jeune homme du prequel, et le tyran âgé de la saga d’origine.

Tigris s’est radicalement métamorphosée, physiquement, au point de ne plus paraître humaine, comme pour mieux prendre ses distances avec lui. Le parallèle est évident avec son cousin. Pour « Corio », le changement est tout aussi radical mais invisible. Entre les premières minutes du film et les dernières, il n’est plus du tout le même homme et a définitivement basculé. D’ailleurs, si au début de Hunger Games : la ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, le spectateur est tenté de s’attacher à Snow, rassurez-vous, ça ne dure pas bien longtemps.

Avec toutes ces références, le spectateur fan de la saga d’origine ne sera pas perdu. Il risque même d’être parfois un peu surpris.

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