HPI : selon une étude, les enfants hauts potentiels intellectuels sont moins en échec scolaire que les autres

Il y a peu, on disait surdoué ou "intellectuellement précoce", selon la terminologie de l’Éducation nationale. Aujourd’hui, l’acronyme HPI, pour "haut potentiel intellectuel", désigne les personnes dont le quotient intellectuel est supérieur à 130, comme le personnage joué par Audrey Fleurot dans la série à succès de TF1. Le QI s’évalue avec des exercices analysés par un psychologue spécialisé ; les tests en ligne, non fiables, ne sont pas reconnus. Les enfants précoces ne sont ni plus anxieux ni plus stressés ou dépressifs que les autres. Leur intelligence hors norme peut, certes, leur valoir de s’ennuyer et d’être démotivé à l’école, mais elle est surtout un facteur prédictif de réussite.

Selon une étude française publiée dans la revue Intelligence en 2018, les enfants HPI obtiennent en moyenne 2,6 points de plus que les autres au brevet des collèges et seuls 1,7 % le ratent, contre 15,5 % de taux d’échec pour l’ensemble des élèves de 3e. La situation est un peu plus contrastée en ce qui concerne la réussite professionnelle des adultes. Selon le psychologue et mathématicien Nicolas Gauvrit, l’intelligence est corrélée positivement avec différents indices de réussite : le statut professionnel, le salaire et la performance. Pour autant, les personnes à haut QI ont tendance à être moins satisfaites de leur travail, ce qui laisse à penser que leur activité professionnelle n’est pas en adéquation avec leurs capacités.

Enfin, si les idées reçues sur les personnes HPI sont si persistantes, (...)

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