Hong Kong, Ukraine, Soudan et Hells Angels : les informations de la nuit

À Hong Kong, Xi Jinping fait l’éloge du principe “un pays, deux systèmes”. Le président chinois, Xi Jinping, a fait l’éloge vendredi à Hong Kong du principe “un pays, deux systèmes”, en vigueur depuis la rétrocession du territoire à la Chine, il y a tout juste vingt-cinq ans. “Il n’y a aucune raison de changer un si bon système, et il doit être maintenu pour longtemps encore”, a-t-il déclaré, selon le South China Morning Post. Xi Jinping effectue une visite de deux jours à Hong Kong pour les célébrations du 25e anniversaire de la rétrocession, et pour la prestation de serment du nouveau chef de l’exécutif du territoire, John Lee. Le principe “un pays, deux systèmes” était censé accorder à Hong Kong une certaine autonomie et lui garantir des libertés inconnues en Chine continentale. Mais la loi sur la sécurité nationale imposée en 2020 par Pékin, vue comme une reprise en main du régime après les manifestations de 2019, a supprimé toutes les libertés prévues par l’accord original.

L’Otan soutiendra l’Ukraine “aussi longtemps qu’il faudra”. Le président américain, Joe Biden, a déclaré jeudi en clôture du sommet de l’Otan à Madrid que l’Alliance soutiendrait l’Ukraine face à l’invasion russe “aussi longtemps qu’il faudra”, écrit Politico. Il a également affirmé que l’invasion de son voisin par Moscou “ne se finira[it] pas par une défaite de l’Ukraine”. Les membres de l’Alliance ont par ailleurs réitéré leur soutien militaire à Kiev, les États-Unis offrant notamment une rallonge de 800 millions de dollars de leur enveloppe d’aide militaire à l’Ukraine. Les annonces sont survenues alors qu’un tir de missile russe a fait dix morts dans la région d’Odessa (sud de l’Ukraine), selon les autorités du pays.

Au moins sept personnes tuées dans des manifestations au Soudan. Un cortège de dizaines de milliers de Soudanais, manifestant contre le régime militaire du général Abdel Fattah Al-Burhane, a été violemment réprimé jeudi par les forces de sécurité, faisant au moins sept morts, selon Al-Jazeera. L’une des victimes est un mineur, “décédé après avoir reçu une balle dans la poitrine”, précise la chaîne. Des médecins ont dénoncé l’usage par la police de balles réelles et de grenades lacrymogènes à l’intérieur d’hôpitaux. Des manifestations réclamant le rétablissement d’un pouvoir civil au Soudan ont lieu toutes les semaines depuis le coup d’État du 25 octobre 2021, mais celle de jeudi était l’une des plus massive et la plus meurtrière depuis plusieurs mois. Plus de 110 manifestants ont été tués depuis le putsch.

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