Cet homme pensait avoir un orgelet, il souffrait d'un cancer

À 55 ans, ce patient souffrait d'un carcinome épidermoïde. Il a dû subir quatre interventions pour enlever la tumeur et reconstruire sa paupière.

Il pensait souffrir d'un banal orgelet. En août 2022, Brett Exton a remarqué une petite excroissance sur sa paupière droite alors qu'il se trouvait en vacances au Mexique. Au fil des jours, cette masse n'a cessé de grossir, comme le raconte l'Independent jusqu'à atteindre la taille "d'une tomate cerise". Dans un hôpital local, les médecins ont vidé cette masse et refermé la plaie. "(Le médecin au Mexique) n'a fait que coller l'ouverture qu'elle avait faite, elle avait utilisé de la colle liquide, mais parce que ça continuait de grossir, ça a littéralement tout déchiré", a expliqué le patient. Malgré tout, cette grosseur est revenue.

À son retour de vacances, il est retourné voir le médecin qui a immédiatement pris son cas au sérieux. Après plusieurs examens, il a appris qu'il souffrait en réalité d'un cancer. Grâce à une biopsie de la paupière, l'équipe médicale a diagnostiqué un carcinome épidermoïde - une forme de cancer de la peau généralement causée par l'exposition au soleil. Agé de 55 ans, ce père de trois enfants a subi quatre opérations afin de retirer cette tumeur cancéreuse. Les médecins ont amputé sa paupière supérieure, qui contenait la tumeur, puis ont prélevé la moitié de sa paupière inférieure pour remplacer la paupière supérieure manquante. Une dernière intervention chirurgicale a ensuite permis de reconstruire sa paupière inférieure grâce à la peau de sa bouche et de ses tempes.

D'importants effets secondaires

Si la tumeur a été enlevé, le père de famille subit de nombreux effets secondaires : "Les gens voient l'opération terminée, toute la guérison est terminée, mais... c'est une opération qui change la vie. Je vis littéralement avec un œil sec en permanence. J'ai essayé des crèmes, j'ai essayé des gouttes, j'ai tout essayé et pas un seul traitement ne fonctionne. Si je sors, l'air froid qui souffle sur mes yeux me fait pleurer et couler, et c'est très agréable. C'est le paradis d'être dehors parce que quand vous entrez à l'intérieur, l'air sec et le chauffage central aggravent dix fois la situation". Et il souffre également de fatigue oculaire, de maux de tête et de dépression : "Je suis ravi de pouvoir me regarder dans le miroir et je ne ressemble pas à un personnage de film d'horreur, mais les effets secondaires sont vraiment débilitants. Certains jours, vous pouvez être vraiment déprimé. La dépression est une chose qui vient de nulle part. Vous rêvez juste d'être bien, mais je sais que je n'irai jamais bien, ce qui peut aggraver la dépression".

Aujourd'hui, il est toujours capable de conduire et il a conservé une "vision parfaite" dans son œil gauche.

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