« Hokusai » de Hajime Hashimoto - la critique et la bande-annonce

Le synopsis

Japon, XVIIIème siècle. Alors que le pouvoir impérial impose sa censure sur les artistes, le jeune Shunrô, apprenti peintre, est exclu de son école à cause de son tempérament impétueux et du style peu conventionnel de ses estampes. Personne n’imagine alors qu’il deviendra Hokusai, célèbre auteur de la Grande Vague de Kanagawa.

La critique (3/5)

La vie souvent tumultueuse des peintres a souvent inspiré le cinéma. Citons, sans être exhaustif, quelques chefs d'oeuvre : « Van Gogh » de Maurice Pialat, « La Ronde de nuit » de Peter Greenaway consacré à Rembrandt et « Ivre de femmes et de peinture » d'Im Kwoon-taek sur l'artiste sud-coréen Owon. Peintre japonais le plus célébré en Occident - il a initié après sa mort le courant du Japonisme lors de la deuxième moitié du 19e -, Katsushika Hokusai méritait bien un biopic consacré à sa gloire. Il y avait déjà eu un film d'animation, le très beau « Miss Hokusai », centré sur sa fille.

Réalisateur inconnu de nos services - il a beaucoup travaillé pour la télévision nippone - Hajime Hashimoto s'attelle à la tâche sans génie mais avec application. La première partie du film est centrée sur la jeunesse du maître, dans un Japon en pleine ère Edo, la seconde à ses dernières années, alors qu'il est devenu un artiste respecté et craint. Tout est mené au pas de charge, d’autant plus que le montage français diffère de l'original avec une demi-heure de moins - ce qui explique peut-être cette étrange impression de survol. Pour l...


Retrouvez cet article sur ParisMatch