Historien, éditorialiste, figure de la deuxième gauche, Jacques Julliard est mort

« Notre éditorialiste Jacques Julliard, théoricien et amoureux de la gauche française, est décédé », a annoncé sur X (ex-Twitter) Natacha Polony, directrice de la rédaction du magazine Marianne.

« Cher Jacques, vous avez offert à Marianne votre humanité, votre immense culture, votre intelligence. Merci de tout cœur », a-t-elle ajouté.

« Journaliste, universitaire, historien, syndicaliste… De ses différents postes d’observation de la société et du monde politique, Jacques Julliard aura consacré l’essentiel de son existence à l’analyse de la gauche », relève également le site internet de Marianne.

Une grande voix républicaine, humaniste et socialiste vient de s’éteindre.

François Hollande

Pour Le Figaro, où Jacques Julliard signait une chronique mensuelle, « il aura marqué de son empreinte la vie intellectuelle française ».

L’annonce de son décès, dont les circonstances n’ont pas été précisées, a suscité de nombreuses réactions au sein de la classe politique, toutes sensibilités confondues, et du milieu journalistique.

« Une grande voix républicaine, humaniste et socialiste vient de s’éteindre. […] La presse perd l’une de ses plus belles plumes, la gauche l’un de ses intellectuels les plus féconds », a salué l’ancien président François Hollande dans un communiqué.

Né le 4 mars 1933 à Brénod, dans l’Ain, dans une famille de notables locaux, Jacques Julliard a évolué dans un milieu républicain de tradition radicale.

Universitaire et syndicaliste, il milite dès le...


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