Haut-Karabakh: pourquoi la force d'interposition russe se retire de la région?

La force d’interposition russe se retire du Haut-Karabakh, région peuplée d’Arméniens sécessionniste de l’Azerbaïdjan. Elle aurait dû s’en retirer fin 2025. Elle s’y était déployée, avec 1 960 hommes, le 10 novembre 2020, au terme de la guerre de 44 jours par laquelle l’Azerbaïdjan a reconquis les territoires adjacents au Haut-Karabakh et une partie de celui-ci.

De notre correspondant dans le Caucase du Sud,

Ce départ anticipé est plutôt une surprise, puisque la Russie aurait dû garder cette force d’interposition au moins jusqu’en 2025. C’est ce qui était prévu dans l’accord trilatéral du 10 novembre 2020, signé entre le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et son homologue russe, Vladimir Poutine. Ce dernier avait servi de médiateur entre les deux parties pendant cette guerre du Haut-Karabakh.

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En septembre dernier, l’Azerbaïdjan a reconquis l’ensemble du Haut-Karabakh, amenant 100 000 habitants arméniens, qui habitaient encore la région, à la quitter.

Actuellement, il ne resterait qu’une trentaine d’Arméniens au Haut-Karabakh, tout au plus. La force d’interposition, forte de près de 2 000 Russes, protégeait donc une poignée d’habitants.


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