Hassan Eslaiah, photographe de presse ou complice du Hamas ?

Le cliché du photographe d'Hassan Eslaiah, à droite, avec Yahya Sinwar (gauche), chef du Hamas et cerveau des attaques du 7 octobre 2023.  - Credit:Capture d'écran de
Le cliché du photographe d'Hassan Eslaiah, à droite, avec Yahya Sinwar (gauche), chef du Hamas et cerveau des attaques du 7 octobre 2023. - Credit:Capture d'écran de

Hassan Eslaiah est un photographe free-lance qui travaillait jusqu'au 8 novembre pour l'agence de presse américaine Associated Press et la chaîne CNN. Lors du pogrom du 7 octobre 2023, dont Le Point retrace le déroulé heure par heure, il était dès le début aux côtés des terroristes du Hamas.

Durant le Facebook Live qu'il a filmé avec son téléphone, on le voit à l'arrière d'une moto sans gilet indiquant « Press », comme c'est l'usage, et avec une personne qui tient une grenade dans la main gauche. Ce jour-là, il aurait, selon l'enquête du site HonestReporting, passé la frontière avec le Hamas. Il a ensuite pris des photos d'un char israélien en flammes le long du mur qui sépare Gaza et Israël puis des terroristes pénétrant dans le kibboutz Kfar Aza. « Tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur de ce char ont été kidnappés, il y a peu par les brigades al-Qassam [la branche armée du Hamas], comme nous l'avons vu de nos propres yeux », raconte-t-il dans son live vidéo.

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Comment a-t-il été prévenu de cette attaque que le Hamas planifiait depuis des mois ? Pourquoi a-t-il franchi le mur de séparation avec les membres de l'organisation terroriste et est-il entré durablement en Israël ? N'est-il finalement qu'un rouage de leur propagande ? Cette attitude soulève de nombreuses questions déontologiques et éthiques.

D'autant plus qu'un cliché finit de jeter le discrédit sur son trava [...] Lire la suite