Guerre en Ukraine : les sexualités au cœur de l’enjeu de la mobilisation russe

Ensuite, l'Occident ne peut pas ne pas prendre au sérieux la « question » qui lui est posée par la violence de son « autre » : si l'« Occident » veut être à la hauteur de ce qu'il représente, il lui faut reconnaître, dans ce qui se joue actuellement autour de la guerre en Ukraine, au moins la « vérité d'un problème » comme l'aurait dit en son temps le philosophe Éric Weil. Or que représente l'« Occident », si ce n'est la capacité à s'interroger, à douter de soi-même, à prendre du recul – nonobstant les violences dont il est l'auteur de par le monde depuis le début de la mondialisation, c'est-à-dire des colonisations, et dont la « cancel culture » voudrait faire table rase ?