La guerre en Irak a changé le rôle des femmes dans l’armée américaine

“Au moment de l’invasion de l’Irak à l’initiative des États-Unis [en 2003], les femmes de l’armée américaine étaient encore officiellement exclues des combats terrestres, rappelle The Guardian. Pourtant, la nature de cette guerre, ses lignes de front mouvantes et les attaques des insurgés ont fait que les femmes soldats se sont vite retrouvées sous le feu de l’ennemi et qu’elles se sont mises à tirer en retour.”

C’est ainsi que, selon le journal britannique, “des femmes ont joué un rôle crucial en Irak et changé à jamais l’armée des États-Unis”.

Rôle précieux

En tout, rappelle The Guardian, “plus de 300 000 femmes militaires américaines ont été positionnées en Irak et en Afghanistan” après 2001.

Dans le conflit en Irak, malgré l’interdiction officielle d’affecter des femmes à des unités livrant des batailles terrestres, “des commandants ont modifié leur approche afin de s’adapter à une nouvelle réalité sans changer officiellement de politique : ils ont déclaré que les femmes pouvaient être temporairement ‘rattachées’à ce type d’unités.

Ces femmes pouvaient être d’une aide précieuse, notamment lorsqu’il s’agissait de parler à des habitantes du pays ou lorsqu’il fallait les fouiller. Elles ont pu aussi être amenées à participer directement à des combats.

En 2005, rappelle le journal, “la sergente Leigh Ann Hester est devenue la première femme soldat de l’armée de terre dans l’histoire militaire des États-Unis à se voir décorer de la Silver Star pour ses actes durant un échange de tirs près de Bagdad, la même année”. Sa section avait été victime d’une attaque d’insurgés, ce qui l’a conduite à combattre au sol.

“Toutefois, ajoute The Guardian, les femmes se retrouvaient souvent dans des zones de combat avec des équipements, notamment des gilets pare-balles, faits pour les hommes” et très peu pratiques pour elles.

Levée de l’interdiction

En 2013, soit après la fin de la guerre d’Irak, en 2011, “le ministre de la Défense Leon Panetta a levé l’interdiction formelle pour les femmes de participer aux combats, officialisant ce qui était devenu une pratique banale pour nombre de celles qui avaient été sur le terrain”.

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