Guerre Hamas-Israël : dix otages israéliens et deux étrangers relâchés par le Hamas ce mardi

Des combattants du Hamas et du Jihad islamique accompagnant des otages libérés avant de les remettre à la Croix-Rouge à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 novembre 2023.
- / AFP Des combattants du Hamas et du Jihad islamique accompagnant des otages libérés avant de les remettre à la Croix-Rouge à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 novembre 2023.

ISRAËL - Pour le cinquième jour consécutif, le Hamas a relâché des otages ce mardi 28 novembre : dix Israéliens et deux étrangers, dont une Allemande. En début de soirée, des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avec les otages à bord roulaient en direction d’Israël via l’Égypte.

Conflit Israël-Hamas : qui sont les trois otages français libérés lundi

Dans la soirée, le gouvernement israélien a confirmé la libération de 10 citoyennes de l’État hébreu, remises à la Croix-Rouge par des activistes masqués du Hamas et du Jihad islamique palestinien. Elles ont été emmenées « vers des hôpitaux israéliens », où elles « retrouveront leurs familles », a précisé Tsahal. L’ambassade d’Israël aux États-Unis a publié leurs portraits :

En parallèle, trente prisonniers palestiniens, tous des femmes et des jeunes de moins de 19 ans, ont été libérés ce mardi soir par Israël.

Chaque jour depuis vendredi, le Hamas libère une dizaine de femmes et d’enfants otages enlevés lors de son attaque sanglante du 7 octobre en Israël, en échange de la libération de trois fois plus de prisonniers palestiniens.

L’accord de trêve négocié sous l’égide du Qatar, avec l’appui de l’Égypte et des États-Unis, a permis jusqu’à présent la libération de 60 otages israéliens et de 180 Palestiniens écroués dans des prisons israéliennes.

« Nous allons libérer tous les otages », affirme Benjamin Netanyahu

Vingt-et-un otages étrangers, en majorité des Thaïlandais vivant en Israël, ont aussi été libérés hors du cadre de cet accord.

Au cinquième jour de la trêve ce mardi, prolongée lundi pour 48 heures supplémentaires, celle-ci restait précaire. Un journaliste de l’AFP dans la ville de Gaza a ainsi vu l’armée israélienne tirer trois obus de char en direction de dizaines de civils qui tentaient de regagner le quartier de Cheikh Radwan, et au moins un blessé.

L’armée a affirmé que « des suspects s’étaient approchés de troupes israéliennes » et qu’un char avait effectué « des tirs de sommation », tandis que les mouvements palestiniens ont dénoncé des « violations de la trêve » par Israël.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste lui soumis à une très forte pression de l’opinion publique, traumatisée par l’attaque du Hamas et qui exige le retour des otages.

« Nous allons libérer tous les otages », a-t-il lancé ce mardi. « Nous allons détruire cette organisation terroriste (Hamas) et faire en sorte que Gaza ne soit plus une menace pour l’État d’Israël », a-t-il répété.

L’armée israélienne estime qu’environ 240 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, où le Hamas avait pris le pouvoir en 2007.

À voir également sur Le HuffPost :

Guerre Israël - Hamas : Le « soulagement » du président et du gouvernement après la libération de 3 otages français

Guerre Israël - Hamas : à Gaza, ces cinq Français sont toujours portés disparu