Le grignotage ne serait pas si mauvais pour la santé, selon une étude

Des chercheurs rapportent que le grignotage représente 24% des apports nutritifs et ne serait pas mauvais pour la santé s'il s'agit d'aliments sains.

D'après l'étude, le grignotage représente 24% des apports nutritifs (Getty Images)

Un petit bonbon en travaillant, quelques chips devant un film... Le grignotage s'invite à de nombreux moments de la journée. Une récente étude publiée dans le European Journal of Nutrition devrait vous aider (un peu) à déculpabiliser. En effet, le grignotage ne serait pas quelque chose de rare puisque sur les 854 personnes interrogées par les chercheurs du King’s College de Londres (Royaume-Uni), 95% ont avoué grignoter au moins un en-cas par jour, la moitié des sondés deux et un tiers au moins trois.

D'après l'étude, le grignotage représente 24% des apports nutritifs et ne serait pas mauvais pour la santé s'il s'agit d'aliments sains. "Sachant que 95 % d'entre nous grignotent et que près d'un quart de nos calories proviennent de collations, il est préférable de remplacer les collations malsaines telles que les biscuits, les chips et les gâteaux par des collations saines comme les fruits ou les noix. C'est un moyen très simple d’améliorer votre santé", recommande le Dr Sarah Berry du King's College de Londres, citée par le communiqué de l'étude.

Les collations les plus consommées étaient les biscuits, les fruits, les noix et les graines, le fromage et le beurre, les gâteaux, les tartes et les barres de céréales. Grâce à cette étude, les chercheurs ont constaté que les adeptes des en-cas sains affichaient une meilleure forme physique que les amateurs de grignotage gras, sucrés ou salés. "Nous avons observé que la qualité des collations est importante. Elle est associé à la santé métabolique et diminue la faim. La consommation fréquente de collations de bonne qualité était également associée à un poids et à un IMC favorables par rapport aux personnes qui ne grignotent pas et à celles qui grignotent des en-cas de basse qualité", rapporte l'étude. Au total, 18% des participants ont indiqué manger des en-cas sains et des repas de moindre qualité nutritive. 26% des sondés avaient des repas sains mais des grignotages qui ne l'étaient pas.

L'heure de l'en-cas aurait également son importance. Selon l'étude, le fait de grignoter après 21 heures était associé à des marqueurs sanguins plus faibles que tous les autres moments de grignotage. À cette heure-là, les grignoteurs ont davantage tendance à manger des aliments riches en graisses et en sucre.

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