La grande librairie - Augustin Trapenard : "Je redoute toujours qu’un écrivain meurt vingt minutes avant la diffusion…"

Sud de Paris, 17 h. Le studio Valin se cache dans les profondeurs d’un immeuble moderne appartenant à France Télévisions, non loin de la Seine. On y accède par un ascenseur, puis un labyrinthe de couloirs. Là, sur le plateau de La Grande Librairie, baigné par l’éclairage orangé des projecteurs, Augustin Trapenard – chemise blanche, jean et boots – attend, avec deux hommes et deux femmes, des collaborateurs qui vont « jouer » les invités du soir. C’est parti pour ce que l’on appelle, dans le jargon de la télé, une filée. Notes à la main, s’aidant parfois du prompteur dont s’occupe Sylvia, le présentateur se lance, répétant l’émission du soir, qui se déroulera en direct. De temps en temps, il s’interrompt pour échanger, via l’oreillette, avec Adrien Soland, le réalisateur, anticipant les réactions des auteurs. « Là, je poserai telle question, et il répondra peut-être ça. Il faudra envoyer telle image. Et peut-être que Truc prendra la main de Machin, à sa droite… » La Grande Librairie est comme une pièce de théâtre : tout est répété et millimétré, mais tout peut arriver…

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