Grace à un stratagème ingénieux, ces artistes font un geste pour la planète

Une chanson peut-elle sauver le monde ? Peut-être pas mais elle peut y contribuer. C’est en tout cas l’avis de Brian Eno, le producteur à qui l'on doit les meilleurs albums de U2, Genesis, Coldplay ou encore Damon Albarn (Blur, Gorillaz). À 74 ans, le Britannique pèse dans l’industrie du disque et il met cette influence à profit pour lancer l’initiative « The Earth as Your Co-writer », traduisez « La Terre comme co-auteure ».

Le principe est simple. Les artistes qui le souhaitent peuvent ajouter la planète Terre parmi les crédits de leurs chansons ou de leurs albums au même titre qu’un guitariste, un arrangeur ou un parolier. Toutes ces personnes qui œuvrent dans l’ombre des stars touchent un pourcentage sur les ventes ou les diffusions en streaming que l’on appelle « royalties » ou plus simplement des redevances. L’idée est donc de rajouter la Terre à la liste des bénéficiaires.

Vous imaginez bien que notre planète n’a pas de compte en banque. Ce sont donc des ONG qui toucheront cet argent afin de financer leurs actions, en particulier dans le domaine de la justice climatique, ces procès intentés aux entreprises ou aux états trop polluants.

Bonne nouvelle, Brian Eno n’est pas seul dans son combat. Une vingtaine d’artistes ont décidé de le suivre et d’intégrer la Terre dans leur groupe de musique. Parmi eux, on retrouve la chanteuse Anna Calvi, le duo électronique Mount Kimbie ou encore la superstar norvégienne Aurora qui détaille : « Je suis en train d’écrire mon nouvel album. (...)

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