Grève à la SNCF et à la RATP, voici à quoi s’attendre ce mardi 26 septembre

La SNCF invite les voyageurs « à vérifier la circulation des trains et correspondances sur les canaux d’information habituels ».

Grève à la SNCF et à la RATP, voici à quoi s’attendre ce mardi

TRANSPORT - La circulation des trains sera « quasi normale » à la SNCF ce mardi 26 septembre, jour d’appel national à la grève, a indiqué lundi SNCF Voyageurs, en prévenant que de « légères perturbations » pourront affecter « certaines lignes ou certaines régions ».

Les syndicats CGT-Cheminots, SUD-Rail et CFDT-Cheminots ont appelé à faire grève mardi pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « sabordage social », notamment le transfert de salariés dans des filiales dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.

Ils protestent aussi contre « le démantèlement de Fret SNCF » dans le « plan de discontinuité » préparé par le gouvernement pour la Commission européenne, avec « la suppression de 500 postes sur 5.000 cheminots » de cette société du groupe SNCF ou encore l’« arrêt de l’exploitation de l’ensemble des trains combinés ».

La compagnie ferroviaire invite les voyageurs « à vérifier la circulation des trains et correspondances sur les canaux d’information habituels », a-t-elle souligné. Voici à quoi vous attendre pour cette journée.

Certaines lignes impactées

La circulation des trains sera « quasi-normale » ce mardi, annonce SNCF Voyageurs, mais de légères perturbations pourront être rencontrées sur certaines lignes, dans certaines régions.

Selon Le Parisien, en région parisienne, un train sur trois est prévu sur la ligne C du RER ; deux trains sur trois sur la ligne D ; quatre trains sur cinq sur la ligne E. Trois trains sur quatre circuleront par ailleurs sur la ligne N et neuf trains sur dix sur la ligne P. Le service sera normal sur les autres lignes.

Du côté des TGV, les voyageurs des « quelques TGV Inoui, Ouigo ou (trains) Intercités » touchés par des perturbations « ont d’ores et déjà été prévenus individuellement, afin de bénéficier d’un report ou d’un remboursement sans frais », a précisé SNCF-Voyageurs dans une déclaration adressée à l’AFP.

Enquête de la Commission européenne

La Commission européenne a ouvert en janvier une enquête sur le soutien financier apporté par l’État français à Fret SNCF de 2007 à 2019, en particulier l’annulation de sa dette de 5,3 milliards d’euros. Bruxelles pourrait déclarer ces aides illégales, ce qui provoquerait automatiquement la faillite de Fret SNCF, incapable de les rembourser.

Le gouvernement a proposé à Bruxelles un « scénario de discontinuité » consistant à liquider Fret SNCF. Cette société serait remplacée par une nouvelle filiale du groupe public.

Elle abandonnerait à des concurrents les trains combinés - des trains de marchandises réguliers, sur 23 axes - qui représentent actuellement 30 % du trafic et 20 % du chiffre d’affaires de Fret SNCF, et occupent 10 % de ses cheminots.

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