Grèce, Algérie, Réchauffement, Ukraine : les informations de la nuit

Incendies en Grèce : les sauveteurs découvrent 18 corps calcinés. Les victimes ont été retrouvées mardi dans un secteur isolé près du village d’Avantas, dans une région du nord du pays en proie depuis des jours à des feux de forêt, ont déclaré les pompiers grecs. Les autorités estiment qu’il pourrait s’agir de migrants, les corps ayant été découverts dans le parc national de Dadia, près de la frontière avec la Turquie, “un chemin de prédilection des demandeurs d’asile”, note le Greek Reporter. Le dernier bilan de cette nouvelle vague d’incendies s’élève à 20 morts depuis le début de la semaine. Lundi, un migrant présumé a été retrouvé mort ainsi qu’un vieux berger au nord d’Athènes. Les flammes continuent à se propager dans le nord-est de la Grèce ainsi que sur les îles de Evia et Kythnos et dans la région de Boeotia (nord de la capitale), attisées par des vents forts et des températures de près de 41 °C.

Niger : Alger affirme avoir fermé son espace aérien aux avions militaires français, ce que Paris dément. L’Algérie a donné une suite négative à la demande française de survol du territoire national pour attaquer le Niger. La réponse d’Alger est ferme et sans équivoque”, a indiqué mardi la radio officielle algérienne. Une affirmation rapidement réfutée par l’état-major des armées françaises qui a démenti dans une déclaration à l’agence Reuters l’existence d’une demande de survol du territoire algérien et donc le refus de l’Algérie de lui accorder l’autorisation, rapporte le site Tout sur l’Algérie (TSA). Paris soutient officiellement la ligne de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a affirmé la semaine dernière être prête à déployer une force d’intervention en cas d’échec des efforts diplomatiques pour rétablir la démocratie au Niger.

Canada : le réchauffement climatique a rendu au moins sept fois plus probables les conditions météo extrêmes derrière la saison des feux. Dans une étude publiée mardi, les chercheurs du World Weather Attribution (WWA) ont déterminé que le changement climatique, provoqué par l’activité humaine, a augmenté la probabilité de températures élevées et de faibles taux d’humidité notamment, ce qui a joué un rôle majeur dans la propagation du brasier. La climatologue Friederike Otto, qui a contribué à l’étude, a expliqué au New York Times qu’il s’agissait d’“estimations minimales”. “Le nombre réel est plus élevé, mais il est très difficile de dire à combien il s’élève”, a-t-elle affirmé. Le Canada connaît cette année la saison des feux la plus dévastatrice de son histoire. Plus de 1 000 feux sont actifs d’est en ouest à l’heure actuelle. Environ 300 000 habitants ont dû être évacués, et quatre personnes sont décédées.

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