Gironde : coincée sous terre plus de 24 heures, une chienne secourue par des spéléologues
GIRONDE - Coincée sous terre pendant plus de 24 heures, Princesse a été secourue grâce à un beau travail collectif dans la commune d’Escoussans en Gironde.
La mobilisation de pompiers, spéléologues et de la maire de ce village de 320 habitants a permis à ce jack russell âgé de 3 ans de revoir la lumière du jour vendredi 29 décembre, rapporte Sud Ouest.
Tout avait commencé jeudi dans le jardin de son maître, Jean-Michel Richard, quand Princesse s’était élancée à la poursuite d’un renard, en direction d’un sous-bois.
« On reste tout le temps ensemble. Alors, quand elle part comme ça, je sais qu’elle finit toujours par revenir, presque aussitôt », ne s’était pas inquiété plus que ça Jean-Michel.
Ne la revoyant pas revenir au bout d’une heure, il part à sa recherche. Une heure passe, une deuxième. Mais toujours rien.
Finalement, alerté par des gémissements, Jean-Michel finit par retrouver Princesse, tombée dans un trou de trois mètres : en cherchant à s’y dégager, la chienne s’est enlisée dans une galerie souterraine.
Trois spéléologues à la rescousse
Alertés, les pompiers tentent alors de récupérer le jack russell. En vain. Pourtant, « un des jeunes pompiers y est allé la tête la première. Ils ont tout fait pour nous aider », commente Jean-Michel auprès de Sud Ouest.
La deuxième option de secours sera la bonne. Prévenue de la situation par la maire de la commune, une habitante membre d’un club de spéléologie - Sandrine Dupas - et deux autres spéléologues vont tout mettre en œuvre pour sauver Princesse. Ils vont y passer la nuit.
Le lendemain matin, après avoir cassé la roche et déblayé la galerie, c’est la délivrance. « Le matin, c’était plus décaissé. J’ai pu y aller à deux mains et j’ai cassé jusqu’à son museau. Je lui ai pris les deux pattes avant et je l’ai tirée », décrit Sandrine Dupas au quotidien régional, elle qui a aussi raconté ce long sauvetage en détail sur sa page Facebook. « Je dois finir avec mes mains, la petite chienne est collée entre la voûte et la glaise, ses petites pattes avant dégagées, elle s’agrippe à moi (et) je finis de lui dégager la tête avant de la tirer de ce cauchemar », décrit-elle notamment.
Princesse s’en sort au final fatiguée et avec quelques égratignures. « Elle s’en tire vraiment bien (...) c’est mon plus beau cadeau », a sobrement commenté Jean-Michel, quatre jours après Noël.
À voir également sur Le HuffPost :
NBA : Aaron Gordon mordu par un chien au visage et à une main le jour de Noël
À Rome, ce restaurant propose aux chiens un menu digne d’un établissement étoilé