Qui sont les gardiens de la langue française ?

« Donner à la langue des règles certaines et la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. » Telle est la mission donnée à l’Académie française fondée en 1635 par Richelieu. Derrière le projet d’unification de la langue, « contaminée » par les régionalismes et dialectalismes, se manifeste un dessein politique : celui d’unifier le pays. Les membres de l’Académie sont alors chargés d’élaborer un dictionnaire de référence, et d’émettre un avis sur ce qui est fautif, ou non, de proposer des équivalents français aux termes étrangers.

Notre orthographe lexicale actuelle est marquée par le choix fait, dès l’origine, d’une orthographe fondée sur l’étymologie. Elle a privilégié ainsi une graphie savante, censée donner accès à l’origine et l’histoire des mots. Ce qui a pu donner, au cours de l’évolution phonétique, des formes écrites très différentes de l’oral. Rendant compliqué l’apprentissage... À plusieurs reprises, des tentatives de simplifier l’orthographe ont été faites. Des tolérances, plutôt que des réformes… Ne pas écrire l’accent circonflexe dans « connaître » est légal depuis la loi Haby, et académiquement correct depuis 1990.

Alors, quelle norme pour l’écolier ? « En matière d’orthographe, il n’a jamais existé de réglementation, répondait dans le Journal officiel le ministre de la Culture en 1991. Les dictionnaires constituent la référence pour les enseignants, et leur évolution est déterminante en la matière. » Sur ce terrain, l’Académie prend son (...)

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