Galthié, Guardiola, Gille… Comment les entraîneurs de haut niveau gèrent les émotions

L'Espagnol Pep Guardiola fait partie de ces entraîneurs qui ne masquent pas leurs émotions.  - Credit:UWE KRAFT / ANADOLU AGENCY / Anadolu via AFP
L'Espagnol Pep Guardiola fait partie de ces entraîneurs qui ne masquent pas leurs émotions. - Credit:UWE KRAFT / ANADOLU AGENCY / Anadolu via AFP

Les entraîneurs en sport de haut niveau sont amenés à ressentir des émotions intenses, multiples et parfois contradictoires dans le cadre de leur métier, par exemple, la déception comme le sélectionneur Fabien Galthié lors de la défaite de l'équipe de France en quart de finale de la Coupe du monde de rugby ; la joie comme Nicolas Castel lors des trois victoires de Léon Marchand aux championnats du monde de natation ; ou encore la colère comme l'entraîneur du PSG Christophe Galtier face au manque d'investissement et à la résignation de ses joueurs.
Longtemps considéré comme une activité rationnelle, le travail des entraîneurs est actuellement décrit par la recherche comme un travail émotionnel intense, qui nécessite d'être mieux connu, ne serait-ce que pour mieux comprendre les réactions de ces acteurs essentiels du sport, souvent surexposés médiatiquement.

À LIRE AUSSI Léon Marchand, portrait d'un surdoué de la natation françaiseLe travail émotionnel peut être défini comme un effort pour réguler ses émotions afin de les mettre en adéquation avec les exigences de la situation vécue. Né des travaux de la sociologue américaine Arlie Hochschild dans les années 1980, ce concept s'est développé avec l'intention de souligner que les métiers liés aux services, souvent occupés par des femmes, s'avèrent très exigeants d'un point de vue émotionnel.

Le travail émotionnel a ensuite été analysé dans des domaines professionnels de plus en plus diversifiés, allant de l'hôte [...] Lire la suite