Gérard Depardieu salue "le courage" des signataires de la tribune le défendant

Nathalie Baye, Carole Bouquet, Emmanuelle Seigner, Gérard Darmon, Charles Berling, Jacques Dutronc, Benoit Poelvoorde, Carla Bruni ou encore Clémentine Célarié… Voici une partie des signataires de la lettre ouverte publiée par Le Figaro pour dénoncer ce que certains considèrent comme un lynchage de Gérard Depardieu. "Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s’abat sur lui, face au torrent de haine qui se déverse sur sa personne, sans nuance, dans l’amalgame le plus complet et au mépris d’une présomption d’innocence dont il aurait bénéficié, comme tout un chacun, s’il n’était pas le géant du cinéma qu’il est. Lorsqu’on s’en prend ainsi à Gérard Depardieu, c’est l’art que l’on attaque", ont-ils écrit dans ce texte lancé à l’initiative de l’auteur et comédien Yannis Ezziadi.

Silencieux depuis quelques semaines, Gérard Depardieu a été contacté par RTL pour réagir à cette lettre ouverte. Si le comédien n’a pas accepté que la conversation soit enregistrée, il n’a pas caché qu’il trouvait "les signataires très courageux". Il a par ailleurs précisé qu’il n’avait pas contacté ces personnalités pour demander leur aide. Le comédien, qui est mis en examen pour viols, a aussi tenu à rappeler qu’il n’était pas à l’origine du texte imaginé par Yannis Ezziadi, un ami d’une de ses filles. "On m’a présenté cette lettre… J’ai trouvé qu’elle était belle et donc j’ai dit à son auteur qu’il pouvait la publier", a-t-il expliqué en soulignant, sans citer de noms, que plusieurs personnes avaient refusé de signer ce texte.

L'auteur du texte s'explique

"Cette tribune a vu le jour parce que Michel Fau m’a dit qu’on ne pouvait pas laisser Gérard Depardieu, qui est quand même le dernier grand artiste, être lynché au mépris de la présomption d’innocence. Il faut que nous, les artistes, montions au créneau. (…) J’ai commencé à écrire un premier texte, on l’a proposé à plein d’artistes parmi les signataires. Certains ont fait des propo...

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