Fusillade en Nouvelle-Zélande, manifestation en Irak, Brésil et Netflix : les informations de la nuit

Trois morts lors d’une fusillade à Auckland. L’une des personnes décédées est le tireur. Il s’agit d’un homme de 24 ans, condamné pour violences conjugales et portant un bracelet électronique. Il est entré sur un chantier de Queen Street, l’une des principales artères de la plus grande ville néo-zélandaise, et a tiré. La fusillade, qui a également fait six blessés, a eu lieu peu après sept heures du matin jeudi, précise le New Zealand Herald. Le premier ministre Chris Hipkins a salué l’héroïsme des secours et assuré qu’il n’y avait “pas de risque pour la sécurité nationale”. La Coupe du monde de football féminin débute ce jeudi au stade Eden Park d’Auckland. Le premier match oppose la Nouvelle-Zélande à la Norvège, dont les joueuses résident dans un hôtel proche du lieu de la fusillade, comme les Américaines championnes du monde en titre.

L’ambassade de Suède en Irak incendiée. Le bâtiment a été pris d’assaut tôt jeudi matin par des manifestants réunis à l’appel du leader religieux Moqtada Sadr alors qu’un exemplaire du Coran pourrait être brûlé aujourd’hui devant l’ambassade d’Irak à Stockholm. “Le personnel de notre ambassade est en sécurité. Nous condamnons toutes les attaques contre les diplomates et le personnel des organisations internationales. Les attaques contre des ambassades et des diplomates constituent une violation grave de la Convention de Vienne. Les autorités irakiennes sont responsables de la protection des missions diplomatiques et du personnel diplomatique”, a écrit le ministère des affaires étrangères dans un communiqué envoyé à la chaîne SVT Nyheter. Les autorités irakiennes ont condamné l’incendie, peu avant que la police utilise des canons à eau pour disperser des manifestants. L’ambassade avait déjà été attaquée le 29 juin dernier.

La constitution brésilienne traduite en nheengatu, une langue indigène. C’est la première fois que le document rédigé en 1988 est ainsi traduit. “La Constitution fédérale n’est pas seulement un texte écrit, mais un sentiment comme fondement de notre démocratie”, a expliqué Rosa Weber, la présidente du tribunal suprême fédéral lors d’un événement organisé à São Gabriel da Cachoeira, la ville qui concentre la plus grande population autochtone du pays, indique le Correio Braziliense. Sonia Guajajara, la ministre des peuples autochtones, également présente, a promis d’œuvrer pour des traductions dans d’autres langues indigènes.

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