La frise du Parthénon au cœur de négociations secrètes entre Grecs et Britanniques

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Pour vous accompagner tout au long de l’année dans votre progression en HGGSP, nous vous proposons chaque semaine de décrypter un article d’actualité publié par Courrier international en lien avec les programmes de première et de terminale, et nous vous donnons des conseils de lecture qui permettent d’aborder le sujet sous un autre angle. Une façon d’actualiser les thèmes vus en classe.

L’article de la semaine

Pourquoi cet article ?

Cet article du journal grec Ta Nea dévoile les coulisses des négociations qui ont lieu depuis un an entre les Britanniques et les Grecs au sujet du retour en Grèce d’éléments de la frise du Parthénon actuellement exposés au British Museum.

Cette question très sensible est un exemple concret de spoliation patrimoniale qui entraîne des tensions entre les États. Elle est étudiée en terminale dans le thème 4 nommé “Identifier, protéger et valoriser le patrimoine : enjeux géopolitiques”.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“Sur la table figure la possibilité d’entamer une ‘collaboration culturelle à long terme’ entre le British Museum et la Grèce qui, d’une part, permettrait la réunification de la frise au musée de l’Acropole et, d’autre part, assurerait à l’institution londonienne l’organisation d’expositions temporaires avec d’autres trésors de la Grèce antique, ‘garantissant’ l’attraction d’un nouveau public.”

Sculptée par Phidias au Ve siècle av. J.-C. sur le Parthénon, la frise des Panathénées représente les fêtes civiques athéniennes durant lesquelles les citoyens rendaient hommage à la déesse Athéna, la protectrice de la cité. Des plaques de la frise ont été volées en 1801 par Lord Elgin, alors ambassadeur britannique à Constantinople, et sont depuis exposées au British Museum.

Cela fait plus de quarante ans que la Grèce demande au Royaume-Uni la restitution de ces œuvres uniques, mais les Britanniques ont toujours refusé, arguant notamment de l’incapacité des Grecs à prendre soin de ces fragiles vestiges de la démocratie athénienne.

Une position qui devient aujourd’hui intenable, à mesure que de nombreuses anciennes puissances coloniales, à l’instar de la France, multiplient les restitutions aux pays dont le patrimoine culturel a été pillé durant leur colonisation.

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