Frida Khalo : l'artiste qui peignait sa douleur

C’est l’accident. Le bus percute le tramway. « Un choc étrange, dira Frida. Il n’était pas violent mais sourd, lent, blessant tout le monde. » A l’intérieur du véhicule, le chaos règne ; il y a du sang partout. Des passagers sont tués sur le coup. Frida, elle, gît sur le sol : une rampe métallique lui a transpercé le corps. On la croit condamnée. Sa colonne vertébrale, son bassin et deux de ses côtes sont brisés, sa jambe droite a onze fractures et son pied droit est broyé. Sa clavicule est cassée ; elle a une plaie profonde à l’abdomen, là où la barre d’acier s’est plantée. Après des mois à rester alitée, une trentaine d’hospitalisations et l’obligation de porter un corset en plâtre, la jeune fille de 18 ans est en vie. Oui, mais à quel prix ? Celui d’une souffrance qui ne la lâchera plus jamais mais qui la fera accoucher d’une œuvre d’exception…

La douleur, elle connaît déjà. Quand elle voit le jour le 6 juillet 1907 à la Casa Azul, dans le quartier bourgeois de Coyoacán, dans le sud de Mexico, Magdalena Carmen Frida Kahlo y Calderón est atteinte d’une spina-bifida qui déforme sa colonne vertébrale. A l’âge de 6 ans, la poliomyélite laisse sa jambe droite atrophiée. Les enfants surnomment cette petite brune qui clopine « Frida jambe de bois ». Heureusement, Guillermo Kahlo est là pour veiller sur la troisième de ses quatre filles. Natation, lutte, boxe… Il use de méthodes peu conventionnelles pour rééduquer sa petite chérie, « la plus intelligente de toutes ». Aux dimanches à (...)

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