Freddie Mercury, un collectionneur passionné par le Japon

Freddie Mercury adorait le Japon. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil à ses objets personnels – exposés chez Sotheby’s à Londres du 4 août au 5 septembre – pour le comprendre, nous indique Nikkei Asia. L’exposition “Freddie Mercury : A World of His Own” “met en lumière la fascination de Freddy Mercury pour l’art et l’artisanat japonais, de l’impression sur bois aux objets en laque, en passant par les kimonos et les maneki-neko, ces statuettes de chat censées porter bonheur”, explique le magazine.

La célèbre maison de ventes dévoile pendant un mois une collection personnelle réunissant plus de 30 000 biens, issus de sa maison du quartier londonien de Kensington, dont la plupart seront mis aux enchères le 6 septembre. En attendant, le grand public pourra notamment admirer le piano Yamaha sur lequel le chanteur britannique a composé Bohemian Rapsody mais aussi de nombreux costumes, habits, et même son peigne à moustache.

Un amour réciproque

Mais c’est surtout sa collection japonaise, proposée à la vente à partir du 11 août, qui suscite l’intérêt de Nikkei Asia. La passion de la star pour l’art nippon “s’est cristallisée lors de la première tournée de Queen au Japon, en 1975, même s’il possédait une veste en soie artisanale avec des motifs au pochoir selon la technique katagami dès 1970”, explique le magazine.

Pour Kaoruko Togo, ex-rédacteur en chef du magazine musical Music Life, qui a rencontré Queen à plusieurs reprises, le fait que le groupe avait des “tenues soigneusement choisies, un sex-appeal certain et cette capacité à plaire aux adolescentes les rendaient très populaires”. D’où leur succès dans l’archipel, qui est resté vif même après la mort, en 1991, de Freddie Mercury, atteint du sida.

Ce dernier collectionnait des objets provenant des quatre coins du pays, qu’il aurait visité à huit reprises. Et “chaque fois qu’il se rendait au Japon, il achetait des céramiques hors de prix”, affirme Togo à Nikkei Asia. La star affectionnait également les kimonos – 50 sont exposés chez Sotheby’s – ainsi que les poupées de porcelaines traditionnelles de la ville de Fukuoka.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :