Le France-Danemark en finale du Mondial de handball visible en clair sur TF1

France's team listens to national anthems prior the Men's IHF World Handball Championship semi-final match between France and Sweden in Stockholm, Sweden on January 27, 2023. (Photo by Jonathan NACKSTRAND / AFP)
JONATHAN NACKSTRAND / AFP France's team listens to national anthems prior the Men's IHF World Handball Championship semi-final match between France and Sweden in Stockholm, Sweden on January 27, 2023. (Photo by Jonathan NACKSTRAND / AFP)

SPORT - Plus qu’une marche à gravir pour l’équipe de France masculine de handball, mais ce sera la plus haute. Après un parcours semé d’embûches surmontées avec brio, les Bleus affrontent le Danemark en finale des championnats du monde ce dimanche 29 janvier à Stockholm.

Comme pour la demi-finale face à la Suède, la rencontre sera diffusée en clair sur TF1 à partir de 20h50 (coup d’envoi : 21h), ainsi que sur la chaîne beIN SPORTS. Vendredi pour France-Suède diffusé en prime time, 3,21 millions de téléspectateurs avaient regardé le match sur la première chaîne, soit une part d’audience de 16 %.

Cette finale constituera un nouvel épisode de la série à suspense entre la France et le Danemark. Battue en finale du Mondial-2011 puis de l’Euro-2014 par l’équipe de France, la bande à Mikkel Hansen, l’homme au bandeau, avait repris sa revanche en privant celle de Nikola Karabatic d’un troisième titre olympique de rang, à Rio en 2016. Avant de se voir rendre la monnaie de sa pièce au Japon il y a un an et demi.

Avant cette finale, les Bleus ont connu un véritable parcours du combattant dans ce Mondial, avec des affrontements contre l’Espagne, l’Allemagne et la Suède.

Ils sont allés crescendo jusqu’à la partition quasi parfaite jouée vendredi dans le vacarme de la Tele 2 Arena (20 000 spectateurs) face aux Suédois, qui leur avait barré la route en demi-finales du Mondial-2021 puis de l’Euro-2022.

Sept forfaits avant le Mondial

« On a eu l’impression de progresser, de jouer de mieux en mieux depuis le début de la compétition » note Vincent Gérard. Et ceci malgré les nombreuses blessures survenues sur le chemin du gardien et de ses équipiers.

Confronté à sept forfaits (Pardin, Minne, Villeminot, Kounkoud, Konan, Nguessan, Descat) avant le début de la compétition, Gille n’a ainsi pu compter sur l’ensemble de son effectif depuis qu’elle a commencé, le 11 janvier à Katowice en Pologne.

Elle s’avance en finale avec un poste d’arrière gauche souffreteux, avec comme spécialiste le seul Romain Lagarde, au temps de jeu famélique ces derniers temps en Bleu, à 100 % de ses capacités.

Thibaud Briet (main droite), Elohim Prandi (poignet droit) et Nikola Karabatic (pied gauche), pour son dixième et dernier Mondial à 38 ans, seront-ils rétablis, au moins en partie ?

Gille n’en savait rien samedi et a loué « la forte capacité d’adaptation aux divers événements tombés sur le coin de la figure » de son équipe.

Un dernier titre de champion du monde qui date de 2017

Laquelle a aussi pu puiser dans le profond réservoir du handball français pour empocher huit victoires en autant rencontres. Il en reste une à glaner pour, selon Gille, « concrétiser cette idée fixe, cette ambition » affichée depuis le début.

Un premier titre de champion du monde depuis 2017 viendrait aussi, d’après Nedim Remili, « concrétiser le fait que ce groupe, au-delà des capacités individuelles démontrées en club, possède de nouveau cette force collective pour aller chercher les sommets et y rester ».

Les Danois trônent eux en haut de ce sommet mondial et veulent y rester pour réaliser, après 2019 et 2021, un triplé inédit - la France et la Roumanie à deux reprises chacune et la Suède ont remporté deux titres mondiaux de rang.

Ils peuvent toujours compter sur leur gardien Niklas Landin, double meilleur joueur du monde en titre, et sur Hansen, lauréat de cette récompense à trois reprises comme Nikola Karabatic (2011, 2015 et 2018).

À 35 ans, l’ancien joueur du PSG est cependant désormais davantage utilisé comme meneur, entouré sur la base arrière par le gaucher Matias Gidsel, devenu l’un des meilleurs du monde au poste, et le droitier Simon Pytlick, révélation du tournoi du haut de ses 22 ans.

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