Formule 1: pourquoi le ramadan bouleverse la programmation du début de saison

Le triple champion du monde en titre de Formule 1, Max Verstappen (Red Bull), remettra bientôt sa couronne en jeu au volant de sa nouvelle RB20. Le coup d’envoi de la saison 2024 sera donné à Bahreïn, premier des vingt-quatre rendez-vous que comporte une saison record, ce week-end. Des ajustements ont été apportés au calendrier pour répondre à un certain nombre de problématiques, environnementales notamment, mais également religieuses.

Pour ceux d’entre vous auxquels cette donnée aurait échappé, l’inauguration de la saison aura lieu un samedi, avec les essais libres le jeudi et la séance de qualification vendredi. Mais pour quelle raison? La programmation s’est en fait adaptée à la période sacrée du ramadan dans la foi musulmane, qui doit débuter le lundi 11 mars, et en fera de même lors de la deuxième manche de l’année en Arabie Saoudite, prévue la semaine suivante, sur le circuit de Djeddah (9 mars).

Un souhait de l'Arabie Saoudite

Les organisateurs du Grand Prix d’Arabie Saoudite avaient émis le souhait de voir la course se dérouler avant le ramadan, raison pour laquelle elle a été avancée au samedi, et avec elle la course inaugurale prévue sur le circuit international de Sakhir.

Afin de limiter l’impact de la F1 sur l’environnement, le GP du Japon, traditionnellement disputé en octobre, se courra en avril avant celui de Chine (de retour au calendrier pour la première fois depuis 2019). Le Grand Prix d'Azerbaïdjan se tiendra en septembre (au lieu du printemps) et la manche du Qatar juste avant la course d'Abu Dhabi, prévue début décembre.

Sélectionné pour les prix Laureus du sport 2024 en compagnie du tennisman Novak Djokovic et du footballeur Lionel Messi, Max Verstappen est favori à sa propre succession au volant d’une monoplace bien née que l’écurie autrichienne et ses successeurs savent déjà supérieure.

"Je pense que 19 pilotes (sur 20, ndlr) dans le paddock estiment aujourd'hui qu'ils ne gagneront pas le championnat", a constaté Fernando Alonso. Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, a lui aussi été obligé de reconnaître que Red Bull disposait toujours d'"une bonne longueur d’avance".

Article original publié sur RMC Sport