« Fonds Marianne » : Anne Hidalgo et la LFI saisissent le parquet

« Plusieurs vidéos, qui délibérément discréditent des élus de la République, seraient financées par le fonds Marianne. Je fais partie de ces élus », écrit Anne Hidalgo.  - Credit:ALAIN JOCARD / AFP
« Plusieurs vidéos, qui délibérément discréditent des élus de la République, seraient financées par le fonds Marianne. Je fais partie de ces élus », écrit Anne Hidalgo. - Credit:ALAIN JOCARD / AFP

La maire de Paris, Anne Hidalgo, et la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, ont annoncé qu'elles saisissaient la procureure de la République sur le « fonds Marianne » contre le séparatisme, après des révélations sur l'utilisation des subventions allouées. « Les faits relatés, s'ils sont avérés, sont d'une extrême gravité », car « susceptibles de caractériser l'infraction pénale de détournement de fonds publics, mais également d'autres délits », écrit la maire de Paris dans une lettre envoyée jeudi à Matignon, et dont l'Agence France-Presse a eu copie vendredi. « Plusieurs vidéos, qui délibérément discréditent des élus de la République, seraient financées par le fonds Marianne. Je fais partie de ces élus », écrit l'élue socialiste. La saisine du parquet était en cours vendredi, a précisé l'entourage de la maire à l'Agence France-Presse.

Une enquête conjointe de l'hebdomadaire Marianne et de France 2, diffusée fin mars, décrit une gestion opaque de ce fonds lancé en 2021 par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty. D'après l'enquête, l'association qui serait le principal bénéficiaire, l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), l'aurait utilisé pour un site Internet et des publications sur les réseaux sociaux très peu suivies, et pour salarier deux ex-dirigeants.

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