Le FMI appelle les pays africains à la vigilance sur fond d'améliorations nettes

2024 est une année particulièrement dense sur le plan électoral en Afrique. Vingt scrutins sont en effet prévus cette année. Dans ce contexte propice aux dépenses et en marge des « réunions de printemps » à Washington, le Fonds monétaire international (FMI) appelle les pays africains à être « vigilants ».

Après les Comores et un scrutin mouvementé au Sénégal, sept pays africains connaîtront, cette année, une présidentielle dont le Rwanda et l'Algérie.

Il y aura des élections législatives au Togo à la fin du mois, auxquelles il faut ajouter près d'une dizaine d'autres scrutins nationaux ou régionaux sur le continent.

Or, explique à l'AFP Catherine Patillo, directrice adjointe du département Afrique du FMI, « dans les pays à faibles revenus, les dépenses peuvent être déséquilibrées au cours des années électorales afin de renforcer le soutien populaire », autrement dit les partis au pouvoir, pour le conserver, sont souvent tentés de desserrer un peu trop les cordons de la Bourse.

Et qu'ils gagnent ou qu'ils perdent, le risque, c'est « une fois l'élection passée » de devoir compenser cette générosité prodiguée avec l'argent du contribuable et également de procéder à des coupes budgétaires, « y compris dans le secteur public pourtant pourvoyeur de croissance », surtout que de nombreux pays du continent connaissent un niveau d'endettement élevé.


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