« Firebrand » de Karim Aïnouz : Parr de-là le Bien et le Mal

Le synopsis

Dans l’Angleterre ensanglantée des Tudors, Catherine Parr, la sixième et dernière femme d’Henri VIII, est nommée Régente pendant ses campagnes militaires. Avec ce rôle provisoire, Katherine tente d’influencer les conseillers du roi vers un avenir basé sur ses croyances protestantes. À son retour de combat, le roi, de plus en plus paranoïaque et malade, accuse une amie d’enfance de Catherine de trahison et l’envoie au bûcher. Horrifiée par son acte et secrètement endeuillée, Catherine se bat pour sa propre survie. Conspirations s’ensuivent entre les murs du palais et la cour retient son souffle – la reine fera-t-elle un faux pas et Henri la fera-t-elle exécuter ? Avec l’espoir d’un royaume sans tyrannie, arrivera-t-elle à se soumettre à l’inéluctable pour le bien du roi et du pays ?

La critique (3/5)

Un cinéaste brésilien qui s’attaque à l’histoire anglaise avec une star suédoise comme actrice principale. Sur le papier, on ne comprenait guère ce qui avait motivé l’auteur de « Madame Sata » à adapter le roman historique « Le Jeu de la reine » d’Elizabeth Fremantle. Dès les premières minutes, les doutes sont levés. « Firebrand » est bien une oeuvre personnelle. Karim Aïnouz prolonge le propos sur la sororité de « La Vie invisible d’Eurídice Gusmão », son meilleur film, et offre une interprétation inédite de l’histoire de Henry VIII (Jude Law, ogresque) et de sa dernière épouse, l’intrigante et intelligente Catherine Parr (Alicia Vikander). Il s’agit de raconter...


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