« Finally Dawn » de Saverio Costanzo : la critique en direct de la Mostra de Venise

Ce mariage à venir la désespère d’avance. Mimosa est promise à un jeune policier, ensemble ils vont s’installer à la campagne afin de gagner leur vie, avant de pouvoir revenir à Rome. Sa sœur en revanche a toutes les chances de devenir actrice, puisqu’on lui a dit qu’un casting se tenait à Cinecitta et qu’elle risquait d’être prise pour ce film américain qui s’y tourne en ce moment. Mais Mimosa va croiser le regard de Josephine Esperanto, la star principale au caractère rugueux et à la beauté sculpturale. Ensemble elles vont passer une nuit qui va s’étirer jusqu’à l’aube, à la rencontre de ces bêtes curieuses qui font vivre les nuits romaines.

Absent du grand écran depuis 2014, Saverio Costanzo (qui a réalisé entre-temps les deux saisons de la série « l’amie prodigieuse ») revient avec son « Babylon » à lui. Si Damian Chazelle revisitait le passé d’Hollywood, Costanza lui immerge les spectateurs dans la Rome d’après-guerre, quand l’Amérique infuse dans les cœurs et les esprits de la jeunesse européenne. « Finally Dawn » est avant tout un voyage initiatique où une jeune femme forcément naïve va découvrir que l’univers qui la fait tant rêver n’est pas le paradis qu’elle imagine. Avec sa moue perpétuelle et son regard d’acier, Lily James est parfaite en vedette américaine, éperdue de solitude et de jalousie. Willem Dafoe – qui fait sa seconde apparition dans un film présenté à la Mostra, veille sur la troupe venue des États-Unis avec malice, face à un Joe Kerry pâlichon. « F...


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