La finale de League of Legends (Lol) entre T1 et DRX a mis les nerfs de tout le monde à rude épreuve

Team DRX celebrates after winning the League of Legends World Championship Finals against team T1 at Chase Center in San Francisco, California on November 5, 2022. (Photo by JOSH EDELSON / AFP)
JOSH EDELSON / AFP Team DRX celebrates after winning the League of Legends World Championship Finals against team T1 at Chase Center in San Francisco, California on November 5, 2022. (Photo by JOSH EDELSON / AFP)

JEUX VIDEO - Après une saison médiocre et une qualification à l’arraché, les outsiders de l’équipe sud-coréenne DRX n’ont rien lâché, jusqu’à remporter la finale des Championnats du monde du jeu vidéo League of legends à San Francisco ce samedi 5 novembre, devant un public déchaîné.

L’ambiance était tout simplement survoltée comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous. La finale, suivie par des millions de personnes en ligne, s’est ouverte avec un spectacle de Lil Nas X, rappeur et danseur américain et Jackson Wang, un chanteur hongkongais, ex membre du groupe de K-pop GOT7.

DRX a vaincu 3-2 ses compatriotes de T1, l’équipe favorite et la plus titrée de l’histoire de l’esport, au terme d’un duel 100% sud-coréen haletant, où aucune équipe n’a pris d’avantage décisif jusqu’à la dernière seconde. De quoi mettre les nerfs des fans à rude épreuve.

« C’est sans aucun doute l’histoire la plus incroyable depuis la création du jeu », a réagi Hadrien Forestier, alias « Duke », coach et commentateur de League of legends (Lol).

La finale de Lol, l’événement esport le plus attendu de l’année, a eu un côté « mystique » cette année, s’enthousiasme Duke, « comme si c’était le destin de ces joueurs alors que tout allait contre eux lors des matches ».

Des larmes de joie

Kim « Deft » Hyuk-kyu a accueilli la victoire par des larmes de joie, bien visibles sur les écrans géants pour les 16.000 spectateurs du Chase Center, la salle où évolue habituellement l’équipe de NBA des Golden State Warriors.

Deft attendait cette victoire, la toute première de DRX, depuis huit ans, quand il a commencé les compétitions. Ce joueur de 26 ans n’avait dépassé le stade des quarts de finale qu’une seule fois, en 2014, où il s’était arrêté en demie.

Aucun joueur aussi... « âgé » n’avait jamais remporté les championnats du monde jusqu’à cette année. « Je n’ai plus l’âge de pleurer comme ça (...) Mais j’ai réalisé mon rêve, je suis tellement heureux », a-t-il déclaré sur la scène avant de brandir la coupe avec ses quatre coéquipiers.

« C’est un scénario incroyable », relate note Fabien Culie, alias « Chips », commentateur emblématique des compétitions de Lol.. « En quart de finale, ils ont battu les champions du monde de l’année dernière, ils étaient menés 2-0, puis ont remporté les trois dernières parties, ce n’est arrivé que deux fois dans les championnats du monde ».

La finale a été tout aussi mémorable, avec de nombreux rebondissements salués par la foule scandant tour à tour les noms des deux équipes.

« C’est impossible de décrire ce que je ressens » a lancé sur scène Kim Geon-woo dit « Zeka », de DRX, une révélation de ce championnat. « J’ai envie de pleurer mais Deft pleure déjà pour nous ».

« Coeur brisé »

Pour Faker, le joueur vétéran de T1, champion du monde en 2013, 2015 et 2016, la défaite est particulièrement amère. « Je crois que DRX était mieux concentré pendant les fins des manches », a-t-il reconnu. Cette finale aurait pu marquer sa consécration de quasi dieu vivant aux yeux de ses fans.

En Corée du Sud, la terre historique de l’esport, Faker bénéficie d’une célébrité et d’une fortune comparables à celles de stars du basket.

League of legends, un jeu qui se joue à cinq contre cinq et où l’objectif est de détruire la forteresse de l’équipe adverse, est extrêmement populaire dans le monde entier.

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