Fentanyl, Nicaragua et Neymar : les informations de la nuit

La Chine accusée de produire du fentanyl aux États-Unis. Les autorités chinoises ont dénoncé samedi l’inculpation, jugée “illégale”, de huit de ses ressortissants aux États-Unis, accusés par le gouvernement américain d’avoir fait entrer aux États-Unis les composants nécessaires à la fabrication de l’opiacé de synthèse fentanyl. “Deux des huit personnes inculpées ont été arrêtées et incarcérées à Honolulu (Hawaii) ”, précise Voice of America. “C’est un exemple typique de détention arbitraire et de sanctions unilatérales”, a affirmé samedi le ministère chinois des Affaires étrangères. Quatre compagnies chinoises sont visées par les poursuites du département américain de la Justice. Selon ce dernier, l’une des entreprises inclupées, Amarvel Biotech, aurait importé aux États-Unis de quoi fabriquer “plus de 50 kg de fentanyl, une quantité suffisante pour tuer 25 millions d’Américains”.

Nouvelle amende pour Neymar au Brésil. Les autorités brésiliennes ne semblent guère apprécier la folie des grandeurs du footballeur. Elles ont ordonné jeudi l’arrêt des travaux de sa luxueuse villa à Mangaratiba, à 120 km de Rio, pour diverses “infractions environnementales” liées à la construction d’un lac artificiel. La décision était assortie d’une amende d’un million de dollars et d’une interdiction d’occuper les lieux. Mais Neymar a jugé opportun d’organiser une fête dans sa villa dès vendredi soir, durant laquelle il a “pris un bain” dans le lac et laissé ses invités “poser pour des photos à côté des panneaux d’interdiction”, rapporte Mundo Deportivo. Résultat : les inspecteurs ont frappé à la porte samedi matin et ont infligé une nouvelle amende au joueur du PSG, dont le montant sera fixé dans les prochains jours.

Nicaragua : un homme d’affaires dénonce la “confiscation” de ses biens. L’homme d’affaires nicaraguayen Piero Coen Ubilla, critique du président Daniel Ortega, a dénoncé la confiscation “illégale” de ses biens et de ceux de son épouse américaine par les autorités du pays. Selon le site Infobae, l’homme d’affaires aurait été jugé coupable de “trahison à la patrie”, et par conséquent “déchu de sa nationalité et dépouillé de ses biens immobiliers”. M. Coen Ubilla est notamment le partenaire pour l’Amérique centrale et le Mexique de Western Union, le service de transfert d’argent utilisé massivement par les exilés et émigrés. “Je peux assurer qu’il n’y a aucun délit dont on puisse m’accuser, encore moins d’un quelconque (délit) qui attente à mon pays ou à la société nicaraguayenne”, a assuré l’homme d’affaires. En 2018, il avait soutenu les manifestations antigouvernementales, réprimées dans le sang par Daniel Ortega et son épouse.

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