Fête des morts : voici la véritable origine de cette tradition !

En Europe, on estime la ratification officielle d‘une fête pour les morts entre 998 et 1031 après Jesus-Christ, par le Pape Leon IX. C’est sur une idée d’Odilon, abbé de Cluny, que la date du 2 novembre est adoptée, car il souhaitait que l’on se consacre pleinement à la mémoire des défunts pendant un jour entier. En pratique, on célèbrera ce jour plutôt la veille, le jour de la Toussaint, la fête de tous les Saints. Et l’on se rend sur les cimetières pour décorer les tombes de chrysanthème.

Au Moyen-Âge, dans la plupart des congrégations, il était déjà coutume de commémorer ponctuellement ses morts par le biais de services, d’anniversaires, de prières ou de messes. Lors de ces offices catholiques, les fidèles suppliaient Dieu d’accorder la paix aux trépassés, et de les sortir du lieu où ils étaient envoyés pour expier leurs fautes.

La mort, synonyme de perte et de tristesse dans notre société, ne s’appréhende pas de la même façon dans d’autres régions du monde. Au Mexique, et plus globalement en Amérique centrale, « El dia de los muertos », (le Jour des morts) est une grande fête qui s’étend sur trois jours complets. Ce festival haut en couleur est très attendu par les habitants puisque c’est la période où les défunts reviendraient sur Terre, pour profiter des offrandes des vivants : fleurs, nourriture, décorations…

En Haïti, portés par la religion vaudou, le 1er et le 2 novembre représentent deux jours de fête ou l’on prie, on célèbre et on organise des cérémonies. Dans la religion (...)

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