Euro 2024: une VAR efficace, peu de contestation… Le sans-faute de l'arbitrage depuis le début du tournoi

Il est le seul à avoir "dégainé". A juste titre. Clément Turpin, arbitre du match inaugural de l’Euro 2024 entre l’Allemagne et l’Ecosse et impeccable à l’occasion du carton du pays hôte (5-1), a distribué le seul carton rouge du début de tournoi.

Expulsé pour un vilain tacle sur Ilkay Gundogan, Ryan Porteous manquera la fin de la phase de poules après cette sanction. Une expulsion provoquée par le signalement de la VAR, qui a invité Turpin à vérifier les images. En un instant, le Français a acté sa décision, a sifflé la faute et a sorti le premier rouge. Une expulsion logique et sans contestation de la part des Ecossais.

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Moins de contestation et plus d’explications

A l’image de cette situation chaude et parfaitement gérée par les officiels, les premiers matchs de cet Euro donnent lieu à très peu de contestation jusqu’ici. L’instauration d’une règle autorisant seulement le capitaine de chaque équipe à communiquer avec l’arbitre semble avoir porté ses fruits durant cet Euro 2024. Depuis le début la compétition, les attroupements autour des officiels semblent moins nombreux, ou plus calmes.

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Lors du début d’échauffourée pendant le match entre le Portugal et la République tchèque (2-1), quand Diogo Jota a voulu récupérer le ballon dans le but adverse pour une célébration "nouveau-né" et que le ton est monté, Marco Guida a su pacifier les échanges avant d’annuler logiquement le but lusitanien pour un hors-jeu.

A l’arrivée de cette séquence, et après intervention de la vidéo pour confirmer la position illicite, le jeu a repris sans aucun carton jaune. Une explication de l’arbitre italien a suffi pour apaiser les choses. Meilleure pédagogie ou peur de la sanction? Peut-être un peu des deux.

Les Belges ont (un peu) pesté pour la main de Openda

C’est simple, peu de situations chaudes ont donné lieu à des polémiques arbitrales lors de cet Euro. Surprise par la Slovaquie (0-1), la Belgique a un peu pesté contre le but refusé à Romelu Lukaku pour une main peu évidente, à vitesse réelle, de Loïs Openda.

Mais, après vérification à la vidéo, et grâce au ballon connecté, l’officiel en charge de ce match a pu prendre la bonne décision et signaler la main offensive de l’attaquant des Diables Rouges.

La Hongrie crie au scandale mais ce n’est pas si évident

Une autre situation, peut-être un peu plus litigieuse, a aussi fait parler lors du récent match entre l’Allemagne et la Hongrie (2-0). Au sol après un duel avec Ilkay Gundogan dans sa propre surface, Willi Orban a réclamé la faute. Mais l’arbitre néerlandais Danny Makkelie n’a pas bronché et dans la continuité de l’action, Jamal Musiala a ouvert le score et lancé le pays hôte vers les huitièmes de finale.

Côté hongrois, le sélectionneur Marco Rossi a enragé: "Je n'ai pas l'habitude de me plaindre mais ce que l'arbitre a fait sur ce match? Franchement... En première période il accepte le but bien que Orban soit poussé et il n'y a pas d'appel clair au VAR pour voir les images. (…) Ils étaient meilleurs que nous mais je pense que l'arbitre était le plus mauvais de tous ceux sur le terrain ce soir…"

Pas forcément choquante, la décision de l’arbitre sur cette situation litigieuse a, sans surprise, été saluée du côté allemand.

"J'étais surpris que les joueurs hongrois soient en colère sur ça, j'ai joué en Premier League sept ans et tout le monde rirait de ça", a ainsi réagi Ilkay Gundogan. "Je suis content que l'arbitre ne revienne pas sur cette situation. Le ballon revient dans mes pieds et Jamal peut marquer. On en avait besoin à ce moment du match."

Article original publié sur RMC Sport