Euro 2024: Rothen ne digère pas la décision de Deschamps d'écarter Griezmann pour France-Pologne

Didier Deschamps a-t-il été injuste envers Antoine Griezmann? Remplaçant au coup d'envoi de France-Pologne mardi (1-1), le vice-capitaine des Bleus est entré en seconde période mais n'a pas pu être décisif pour aider les Tricolores à aller chercher la première place du groupe. Une décision logique selon Jean-Michel Larqué, qui estime que le sélectionneur "lui a fait payer les deux occasions immaquables" lors du match précédent face aux Pays-Bas.

"Je ne crois pas qu'il n'y a pas de coïncidence. Je me trompe peut-être. Après ses deux occasions manquées, il met le staff dans une position compliquée parce qu'on pouvait considérer que l'équipe de France n'avait pas fait son job contre les Pays-Bas", a-t-il assuré dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC ce vendredi.

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De retour dans le onze face à la Belgique

Si Antoine Griezmann "a toujours eu une confiance aveugle du sélectionneur", ce choix de le mettre remplaçant face aux Polonais peut impacter l'attaquant selon Jérôme Rothen. "J'imagine que la relation est toujours la même aujourd'hui. C'est pourquoi je ne comprends pas sa décision d'écarter Antoine Griezmann. Depuis le début de l'Euro, il n'est pas bon, par contre, il a fait une excellente année. Pourquoi lui faire payer ses deux premiers matchs sachant qu'il y a d'autres joueurs qui n'ont pas été bons non plus. Il l'a fait payer contre la Pologne. Tu vas le remettre (face à la Belgique) mais tu l'as affaibli. En termes d'état d'esprit, il a pris un coup derrière le carafon. J'espère que la tête est à l'endroit, qu'il va retrouver ses jambes et son efficacité."

Après avoir fait banquette lors du dernier match, Griezmann fera son retour comme titulaire contre la Belgique lundi soir (18h). En attendant, le Madrilène était notamment associé à Olivier Giroud lors de l'entraînement du jour. L’entraînement de l’équipe de France a eu lieu au stade de Paderborn en présence des 25 joueurs. Les 22 joueurs de champ ont effectué un échauffement avec et sans ballon, ponctué par un toro avant d’être divisés en 3 (7-7-8) pour effectuer un jeu de conservation sur un demi terrain.

Les Bleus, rejoints par les trois gardiens, ont ensuite eu droit à des oppositions sur une surface réduite toujours avec trois équipes. La séance s’est terminée par un travail devant le but.

Article original publié sur RMC Sport