Yahoo Actualités Etats-Unis : un toiletteur soupçonné d'avoir violenté et tué un chien qui lui avait été confié
Après une plainte déposée par une association de protection animale aux États-Unis, l'autopsie du chien a confirmé qu'il avait été victime de maltraitance.
Il s'est apparemment défoulé sur l'animal qu'il était censé bichonner. Un homme exerçant la profession de toiletteur canin à Tulsa, dans l'Etat de l'Oklahoma (Etats-Unis), a été arrêté et placé en garde à vue jeudi 7 septembre. Il est soupçonné d'avoir battu à mort un chien dont il devait s'occuper.
Un témoignage glaçant
Comme le rapporte RMC Crime, la police de la ville de Tulsa a été informée le 1er septembre de la mort suspecte d'un chien dans un salon de toilettage. Le corps sans vie de l'animal, un Goldendoodle âgé de 4 ans, avait initialement été amené, quelques jours plus tôt, dans une clinique vétérinaire par un employé de l'établissement, qui avait expliqué qu'il avait été victime d'une "crise".
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Entretemps, une autre salariée du salon avait cependant contacté l'association de protection animale Tulsa Animal Welfare Pets et leur avait affirmé que le chien était en réalité mort des suites de blessures infligées par l'employé en question. Elle aurait notamment vu l'individu "pendre le chien" avec sa laisse de toilettage, puis "le frapper à plusieurs reprises", d'après le rapport de la police, immédiatement alertée par l'association à la suite de ce témoignage glaçant.
Filmé par les caméras de vidéosurveillance
Une enquête a donc été ouverte et le suspect a été entendu par les forces de l'ordre. Niant avoir infligé des sévices à l'animal, l'individu a raconté que ce dernier s'était débattu, qu'il avait tenté de le mordre et qu'il avait déféqué sur la table de toilettage, avant d'être pris d'une crise. Une version des faits en partie contredite par l'autopsie du chien décédé, mais aussi par les images de vidéosurveillance recueillies par les enquêteurs, qui ont confirmé que le toiletteur avait bien violenté l'animal, notamment à "coups de poing".
Placé en détention à l'issue de sa garde à vue, l'individu a ensuite été libéré sous caution ce dimanche 10 septembre. Il devrait toutefois être prochainement jugé pour acte de cruauté envers un animal et risque jusqu'à cinq ans de prison, selon RMC Crime.
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