Essequibo, Russie, COP28 et Corée du Sud : les informations de la nuit

Le Venezuela organisera bien son référendum sur l’Essequibo. Les injonctions de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye n’ont pas changé la position de Caracas sur le territoire du Guyana voisin dont il revendique la souveraineté. “Rien dans le droit international ne permet à la Cour de s’immiscer dans les affaires intérieures du Venezuela, ni de prétendre interdire ou modifier un acte souverain”, a fustigé la vice-présidente Delcy Rodriguez. Le référendum se tiendra dimanche. Nicolás Maduro a quant à lui appelé le pays à l’unité sur un sujet qui “dépasse les intérêts politiques”, rapporte El Universal. “Ce référendum n’est pas pour nous affronter, c’est le moment de nous unir, de nous retrouver. Je vous tends la main pour Essequibo, je vous tends la main pour l’unité nationale”, a ajouté le leader vénézuélien.

La Russie renforce son armée. Vladimir Poutine a signé vendredi un décret portant les effectifs de l’armée russe à 2,2 millions de membres, dont 1,32 million de soldats. Une hausse de 15 % qui ne devrait pas s’opérer à travers une nouvelle mobilisation mais par une campagne de recrutement, précise Radio Free Europe / Radio Liberty. “L’augmentation de nos forces armées est due à l’augmentation des menaces contre notre pays associé à l’actuelle opération militaire et à l’expansion de l’Otan”, a justifié le ministre russe de la défense.

Macron rencontre Modi à la COP28. La discussion entre les deux chefs d’État a eu lieu en marge de la convention de l’ONU sur le climat à Dubaï. Un communiqué du ministère des affaires étrangères, cité par le New Indian Express, a indiqué que les présidents français et indien avaient parlé du climat, d’énergie, de défense, de coopération sur le nucléaire civil mais aussi de sport.

La Corée du Sud lance son premier satellite espion. C’est une fusée Falcon 9 de SpaceX qui l’a mis sur orbite vendredi. Il s’agit du premier des cinq satellites de reconnaissance militaire que le gouvernement coréen enverra dans l’espace d’ici 2025, précise le Joongan Daily. Le satellite doit surveiller les activités de la Corée du Nord, qui a envoyé son propre satellite espion il y a dix jours.

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