« Pas envie d’un nouvel Albertville » : comment Marseille mise sur l’après-JO

La Marina olympique du Roucas-Blanc, à Marseille  - Credit:Jonathan Belin/Réa
La Marina olympique du Roucas-Blanc, à Marseille - Credit:Jonathan Belin/Réa

Knicks de New York contre Cavaliers de Cleveland. L'affiche a les atours d'une finale NBA. Il y a au moins les maillots sur le dos des minots. Pour le reste, la partie met aux prises sur les dalles synthétiques noires et rouges du parc Chanot des collégiens s'initiant au 3x3.

Ce basket de rue joué par équipes de trois s'est imposé aux derniers Jeux olympiques de Tokyo et a fait de Marseille sa nouvelle terre d'accueil : du 29 mai au 1er juin, le 3XFestival a vu s'affronter les meilleurs mondiaux du moment, équipes de France en tête, tout en offrant à 120 adolescents l'adrénaline de la découverte.

« Les Jeux ont donné l'occasion à la ville de se lancer dans cette discipline, indique Robert Lupi, éducateur sportif élu au comité basket des Bouches-du-Rhône. On crée des tournois mensuels dans tous les quartiers pour aller chercher les scolaires et le grand public. L'idée est de pérenniser et de rendre les terrains instagramables. » Imaginée il y a trois ans, l'initiative profite de l'effet aspirateur des Jeux olympiques et des enveloppes financières qui lui sont associées pour donner de l'oxygène aux structures sportives marseillaises.

« On a besoin des sponsors associés aux JO »

Tournées pour l'essentiel vers le football – le Vélodrome accueillera une dizaine de matchs du tournoi olympique en juillet –, celles-ci sont à la peine dans les autres disciplines, par manque de moyens. « On a signé un partenariat avec l'Agence nationale du sport (ANS) dès 2021 pour prép [...] Lire la suite