Les enfants ayant des chats ont 2 fois plus de risque de schizophrénie

Les animaux de compagnie sont bons pour la santé humaine, mais il arrive qu’ils puissent également avoir des effets délétères. Un nouvel article scientifique révèle que la possession d’un chat pendant l’enfance augmente le risque de troubles liés à la schizophrénie.

La recherche, publiée le 2 décembre dans Schizophrenia Bulletin, s’appuie sur des bases de données et de la littérature scientifique couvrant les années 1980 à 2023, “quelles que soient la situation géographique et la langue”, écrivent les auteurs. Ces informations portaient sur le lien entre la vie avec un chat domestique et le risque de schizophrénie. Au total, 1 915 études ont été repérées par les auteurs et dix-sept de onze pays différents ont été sélectionnées pour leurs résultats.

À la lecture de ces articles, les scientifiques estiment que grandir avec un chat multiplie par deux le risque de développer des troubles liés à la schizophrénie.

Les chats ne sont techniquement pas responsables du développement de la pathologie chez l’humain. Le suspect principal s’appelle Toxoplasma gondii. Présent dans l’environnement des félins, ce parasite est non seulement responsable de la toxoplasmose mais également associé à plusieurs déficiences neurologiques et comportementales. Il pourrait aussi avoir un lien avec la schizophrénie. Certains cas peuvent être traités par des médicaments antiparasitaires, ce qui suggère qu’une infection par Toxoplasma gondii pourrait avoir été à l’origine des symptômes de ces patients, rappelle (...)

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