Emmanuel Macron : revivez la conférence de presse du président de la République

Lors d'une conférence de presse de plus de deux heures, Emmanuel Macron a multiplié les annonces, et livré quelques réponses concernant les polémiques du moment.

Emmanuel Macron multiplie les annonces lors de sa conférence de presse. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

L'exercice est rare pour Emmanuel Macron, plus habitué aux prises de parole ou aux interviews au journal télévisé qu'à une conférence de presse. Le président de la République a en effet donné une conférence de presse ce mardi soir, durant plus de deux heures à l'Élysée. Après un propos liminaire d'une trentaine de minutes, Emmanuel Macron a répondu aux questions des journalistes présents sur place.

Éducation, sécurité, travail, polémiques Amélie Oudéa-Castéra et Depardieu, situation au proche-orient... Emmanuel Macron a évoqué de nombreux sujets et fait quelques annonces, parmi lesquels un hommage national aux victimes françaises du Hamas lors des événements du 7 octobre dernier.

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    Ce qu’il faut retenir :

    - Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces sur le thème de l’école, avec un "refondement" de l’instruction civique, un renforcement des activités artistiques et culturelles", des cérémonies de remise de diplômes "dès cette année" au collège et au lycée, et ouvert la porte à une généralisation de l’uniforme en 2026 si l’expérimentation dans 100 établissement cette année est concluante. Plus d'infos ici

    - Le chef de l’État veut relancer la natalité en France, et annoncé la création d'un "congé de naissance" de six mois pour les deux parents, qui remplacera le congé parental actuel. Il a également évoqué un grand plan de lutte contre l’infertilité pour permettre un "réarmement démographique".

    - Emmanuel Macron s’est montré offensif face aux écrans qui "pourraient être régulés pour la jeunesse". "Il y aura peut-être des interdictions, peut-être des restrictions, peut-être des restrictions sur les contenus" a évoqué le chef de l’État. Plus d'infos ici

    - Le chef de l’État a évoqué des restrictions pour les chômeurs qui refusent des emplois à l’occasion d’une nouvelle loi sur le marché du travail. Une baisse d’impôts de 2 milliards pour la classe moyenne a également été confirmée par Emmanuel Macron.

    - Sans surprise il a été interrogé sur la polémique autour de la ministre de l’Éducation et des Sports, pour qui il a de "l'indulgence", même s’il a estimé que celle-ci avait eu un "propos maladroit" pour lequel "elle a eu raison de s'excuser". Plus d'infos ici

    - Sur sa prise de parole envers Gérard Dépardieu, il a affirmé ne pas avoir de regrets d’avoir défendu (s)a présomption d’innocence, mais évoque le regret de "ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes qui sont victimes de ces violences était importante et combien ce combat est essentiel pour moi". Plus d'infos ici

    - Emmanuel Macron a annoncé qu'un hommage national aux 41 victimes françaises du Hamas aura lieu le 7 février prochain. Plus d'infos ici

  • Les oppositions pas convaincues par Emmanuel Macron

    Sans trop de surprise, les oppositions de gauche, de droite et d'extrême droite n'ont que peu apprécié le propos liminaire d'Emmanuel Macron, ainsi que les annonces du président de la République. La gauche moque notamment l'idée de cérémonie de remise des diplômes à l'école, déjà appliquée au niveau local selon l'élu de Paris Ian Brossat. La droite fustige elle le manque de mesures concrètes, et le RN n'a pas apprécié d'être ciblé par le président, dont il dénonce les "mensonges".

  • Macron met en garde Israël contre "un risque dans la durée" pour sa sécurité

    La question de la situation humanitaire à Gaza est abordée, avec plusieurs dizaines de milliers de victimes selon le Hamas.

    "Toutes les vies se valent", rappelle le chef de l'État qui insiste sur "la responsabilité immense du Hamas". "La priorité est le cessez-le-feu", martèle Emmanuel Macron qui met en garde Israël contre "un risque dans la durée" pour sa sécurité et dénonce "des attaques indifférenciées".

  • "Nous ne pouvons et ne devons pas laisser la Russie gagner"

    Emmanuel Macron est interrogé sur les questions internationales, et la guerre en Ukraine. "Le plus grand risque à mes yeux, c'est la guerre d'agression russe en Ukraine. Nous ne pouvons et ne devons pas laisser la Russie gagner. La sécurité de l'Europe et de tout le voisinage russe serait remise en cause", prévient le chef de l'État, qui annonce se rendre en Ukraine en février.

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  • Hommage national aux victimes françaises du Hamas

    Interrogé sur les événements du 7 octobre en Israël, Emmanuel Macron a annoncé qu'un hommage national aux 41 victimes françaises du Hamas sera donné le 7 février prochain. Le président de la République rappelle également que trois otages français sont encore détenus, et que la France travaille aux côtés d'Israël et du Qatar pour tenter d'obtenir leur libération.

  • Affaire Depardieu : "Si j'ai un regret, c'est de ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes était importante"

    Interrogé sur la fierté que lui inspire Gérard Depardieu, Emmanuel Macron affirme n'avoir "aucun regret d'avoir défendu la présomption d'innocence pour un artiste comme je l'ai fait pour de responsables politiques. Si j'ai un regret, c'est de ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes était importante. (...) Je me félicite que la parole se libère et je souhaite qu'elle se libère au maximum", a prolongé le chef de l'État.

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  • Amélie Oudéa-Castéra a eu "un propos maladroit"

    Interrogé sur la polémique autour d'Amélie Oudéa-Castéra, Emmanuel Macron a appelé "a respecté" son choix pour ses enfants. "Ça fait partie de la vie intime, familiale. Beaucoup qui s'en indignent le font pour eux-mêmes", a souligné Emmanuel Macron. "Quand on blesse surtout sans s'en rendre compte, on a toujours raison de s'excuser", a encore assuré le président, évoquant lui-même ses débuts à Bercy quand il avait expliqué que les ouvrières de Gad étaient en partie "illettrées".

    Le chef de l'État a cependant reconnu que sa ministre de l'Éducation nationale avait eu "un propos maladroit", même s'il dit avoir "de l'indulgence".

  • Aides sociales soumises à une présence sur le territoire : "Un souhait du gouvernement et de la majorité ? Non."

    "Vous défendez la justice sociale et la lutte contre l'assignation à résidence, mais avec l'adoption de la loi immigration, certains enfants seront précarisés puisque leurs parents devront attendre pour toucher certaines prestations sociales contrairement aux Français. Quelle est la cohérence de cette action ?", demande une journaliste du Monde, après le vote de la loi immigration, dont l'application est soumise à validation par le Conseil constitutionnel et à promulgation par le président.

    Emmanuel Macron répond en rappelant tout d'abord que certaines aides comme le RSA sont déjà conditionnées à une présence sur le territoire. "Était-ce un souhait du gouvernement et de la majorité ? Non. Est-ce que ça a été poussé par des oppositions ? Oui. Est-ce que ça a été mis dans la balance pour obtenir un compromis dans le cadre d'une majorité relative ? Oui. Est ce qu'il fallait un accord sur ce texte ? Oui", poursuit le président, très précautionneux sur la validité du texte par le Conseil constitutionnel.

  • Emmanuel Macron vieux jeu ? L'intéressé défend un "en même temps"

    Bien qu'Emmanuel Macron ait nommé le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Ve République, une journaliste l'interroge sur sa politique jugée anachronique, notamment sur la question des remises de diplômes évoquée plus tôt dans la soirée.

    "Je vois tous nos jeunes qui regardent les séries TV avec remises de diplômes ils trouvent ça super", se défend d'abord Emmanuel Macron. "Quand la République perd ses rites, d’autres rites sont inventés. Je ne crois pas que le symbolique soit vieux jeu", ajoute-t-il.

    Le président de la République se lance ensuite dans une justification d'une politique du "en même temps", entre ordre et progrès : "Ce qui a fait notre pays, c’est l’ordre et le progrès (…) Je crois à une autorité juste et une émancipation (...) Il faut redonner des repères, par les savoirs, l’histoire, les valeurs qu’on transmet (…) C’est pas vieux-jeu du tout. Beaucoup de gens sont perdus, et ça ne rend pas les gens heureux".

    Je crois à l’en-même temps, ce n'est pas une ambiguïté, c’est une double radicalité. Je crois au patrimoine et à la création, parfois on peut marier l’un et l’autre. L’absence de règle, la liberté absolue c’est pas la liberté. Il n’y a de liberté que si les contraintes existent.

    Le président vante ensuite ses réformes sur l’IVG, la PMA, et bientôt la fin de vie pour appuyer sa volonté de progrès.

  • "Rachida Dati devra mettre fin à cette France du 'C'est pas fait pour moi'"

    Emmanuel Macron est maintenant interrogé sur le remaniement, et le retour de Rachida Dati. Notamment le fait qu'elle ait été nommée alors qu'elle était mise en examen alors qu'en 2017, François Bayrou avait dû démissionner dans de pareilles circonstances. Autre question, sur un éventuel accord pour les municipales à Paris entre Rachida Dati et le président de la République.

    - "François Bayrou a pris la décision de démissionner, je ne lui ai pas demandé", répond Emmanuel Macron. "Depuis 10 ans, il n'y a plus d'instruction individuelle au parquet. C'est interdit maintenant", rappelle le chef de l'État, donc "il n'y a pas de règle faisant qu'un ministre mis en examen devrait démissionner".

    Sur la nomination de Rachida Dati, il vante "son énergie, son talent et sa liberté seront utiles à la culture et pour permettre de mettre fin à cette France du 'C'est pas fait pour moi'".

    Quant à l'élection de Paris, il soutient une réforme de la loi "Paris-Lyon-Marseille", du nom des trois villes où le maire n'est pas élu directement par les électeurs mais par les conseillers d'arrondissement.

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  • "Le RN, c'est l'appauvrissement collectif"

    Interrogé sur le haut niveau du RN dans les sondages en vue des élections européennes et sur sa responsabilité sur la montée du RN, Emmanuel Macron répond qu'"il faut s'attaquer à ce qui les nourrit".

    - "Le chômage de masse, on est en train de le faire et on va continuer".

    - "L'immigration, c'est ce qui les nourrit. Et on luttera sur ce sujet en luttant contre l'immigration clandestine".

    - "Le RN, c'est le parti de l'appauvrissement collectif, du mensonge, qui a piqué son programme à l'extrême gauche. Il faut répondre pied-à-pied à l'incohérence de leur programme", a martelé le préseident, dénonçant notamment la proposition d'une retraite à 60 ans.

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  • Emmanuel Macron défend Amélie Oudéa-Castéra

    Interrogé par Laurence Ferrari sur les mauvais résultats au classement PISA de la France, Emmanuel Macron se défend.

    "Il n'y a pas d’école qui tienne s’il n’y a pas de professeur bien formé. On a des professeurs remarquables, je ne veux pas stigmatiser nos enseignants. Il faut poursuivre le choc des savoir. Les résultats PISA sont mauvais parce qu’ils ne concernent pas des classes qu’on a réformées depuis mon premier quinquennat. Vous me parlez de résultats qui ne sont pas liées aux mesures qu’on a faites", a expliqué Emmanuel Macron.

    Le président de la République a ensuite rappelé les mesures de ces derniers mois, notamment le redoublement, ainsi que les classes de niveaux. Il a également remis l’accent sur le développement de l'instruction civique.

    Enfin, sur la question de la guerre école publique / privée, le président de la République dit être un "enfant des deux écoles". "Je pense qu’il n’y a pas de conflit à avoir. Il faut engager tout le monde dans les mêmes exigence, on ne juge pas les gens sur leurs choix individuels (...) Les polémiques du moment ne doivent pas nous faire quitter l’axe du moment : la réussite de nos enfants et une école forte. C’est un des fondements de la République", faisant référence à la polémique frappant la ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra.

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  • La fin de l'école anticipée, en cause dans les émeutes de juin ?

    Emmanuel Macron est maintenant interrogé sur les émeutes de juin dernier suite à la mort du jeune Nahel. "Faites vous un lien avec l'immigration et un échec de l'intégration ?" et "Les mesures sur la jeunesse vont-elles suffire ou pensez vous à une éventuelle généralisation du SNU ?", l'interroge un journaliste du Figaro.

    "Je ne fais pas partie de ceux qui disent qu'il n'y a pas de problème d'immigration, mais est-ce la réalité de ce qu'on a vu ? Non, c'était des jeunes de nationalité française", répond le chef de l'État.

    Emmanuel Macron fait un lien avec la fin de l'école anticipée avec les réformes du brevet et du bac, "C'était des jeunes, souvent sans école depuis le mois d'avril. Plus de classe, oisiveté, c'était des jeunes qui n'ont pas la chance d'avoir des familles qui les amènent à la mer, l'accès à la culture, ils s'ennuyaient et il y a un élément déclencheur" avant d'ajouter le "rôle des écrans et des réseaux sociaux dans l'embrasement".

    Concernant le SNU, "nous irons vers sa généralisation en seconde", répond le chef de l'État.

  • "Il y aura peut-être des interdictions" sur les écrans

    Interrogé sur la manière dont il comptait restreindre l'accès aux écrans aux plus jeunes, Emmanuel Macron rappelle tout d'abord les conséquences des écrans, tant sur le développement que la manière de s'informer et l'exposition aux thèses complotistes. "Je ne peux pas vous répondre aujourd'hui", poursuit Emmanuel Macron qui attend des réponses d'experts pour avoir un "consensus scientifique". "Il y aura peut-être des interdictions, des restrictions, des restrictions sur les contenus", prolonge le chef de l'État.

  • Le doublement de la franchise sur les boites de médicament, "une bonne idée pour responsabiliser"

    Interrogé sur le doublement (de 50 centimes à 1 euro) du reste à charge sur les boites de médicament, Emmanuel Macron a soutenu l'idée, estimant que cela permettait de responsabiliser les consommations, et a rappelé un plafond de 50 euros par an pour les affections longue durée.

  • Macron élude la question sur la hausse du prix de l'électricité

    Interrogé sur la hausse des prix de l'électricité de 10% qui pourrait avoir lieu au 1er février, Emmanuel Macron a éludé la question, ne voulant pas se substituer au gouvernement. "Le prix va revenir dans la norme et restera, quelque soit ce que le gouvernement annonce, sera substantiellement inférieur à l'Allemagne ou l'Italie", a souligné le chef de l'État.

  • "Responsabiliser ceux qui ont un recours indu aux urgences"

    Alors qu'Emmanuel Macron vient d'évoquer le secteur de la santé, il est interrogé sur le même sujet par une journaliste.

    - "Est-ce que vous renoncez à votre promesse de désengager les urgences d'ici la fin de l'année ? Et un secteur aussi prioritaire que la santé peut-il se permettre cinq ministres en deux ans ?", lui demande-t-elle.

    - "On va tenir l'objectif, avec notamment l'obligation de garde, et mieux responsabiliser ceux qui ont un recours indu aux urgences, avec un reste à charge", répond le chef de l'État, qui rappelle également l'investissement sur l'hôpital et veut des solutions de logement pour les paramédicaux dans les villes où la vie est chère.

    - Ce qui compte, c'est que la feuille de route et le cap ne change pas", répond le chef de l'État au casting changeant du ministre de la Santé.

  • Macron ne veut pas contraindre les médecins à l'installation

    - "Vous n'avez pas dit si vous étiez favorable à des contraintes pour l'installation des médecins dans les déserts médicaux", interroge une journaliste.

    - "La contrainte est-elle la bonne solution ? Non. Les médecins qui font plus de dix ans d'étude, disent : 'J'ai fait tourner l'hôpital comme interne et externe, vous n'allez pas me dire où m'installer'", répond le chef de l'État, qui appelle à changer l'organisation.

    "Il faut libérer du temps de médecin : aller vers une rémunération plus intelligente, au patient plutôt qu'à l'acte, ce qui incite à développer la prévention, faire davantage travailler ville et hôpital, déléguer des actes, permettre que le renouvellement d'ordonnance soit fait par le pharmacien de référence ou l'infirmier...", cite notamment Emmanuel Macron.

  • "Remettre de l'audace dans le système"

    Interrogé sur ses propositions sur l'économie, Emmanuel Macron souhaite que les négociations sur les salaires restent au sein de l'entreprise et veut accélérer sur le partage de la valeur ajoutée.

    Concernant la simplification, "on a beaucoup de choses à faire. Si l'administration n'avait pas le droit de demander des documents qu'elle a demandé dans les deux dernières années, on changerait la vie de beaucoup de personnes et entreprises", illustre le président, qui appelle à "remettre de l'audace dans le système".

  • Macron favorable à ce que les élèves apprennent la Marseillaise par coeur dès la primaire

    - "Êtes-vous favorable à ce que les élèves de primaire apprennent la Marseillaise par coeur ?", demande un journaliste de France TV.

    "J'y suis totalement favorable. C'est même indispensable, c'est ce qui nous unit", répond le chef de l'État.

    "Est-ce que la généralisation de l'uniforme est la priorité ? Ça ne devrait pas être qu'il y ait un enseignant devant chaque élève ?", demande ce même journaliste.

    "La tenue unique, ce n'est pas innocent. C'est un débat de société. N'ayons pas un débat théorique, on expérimente, on évalue, on est transparent et on regarde", répond le chef de l'État en évoquant les 100 établissement qui mènent l'expérimentation, avant une possible généralisation en 2026.

  • "Faire de la Transition écologique une transition juste"

    "Faire de la Transition écologique une transition juste", a insisté le chef de l'État, en évoquant "l'écologie à la française" avec des aides à la transition, tant pour les agriculteurs afin de "les aider à améliorer leurs pratiques", et accompagner les Français "en investissant dans les transports, à changer de véhicule, ou a rénover leur logement".

  • "La pire des injustices, l'inégalité de départ"

    Emmanuel Macron évoque sa lutte contre les injustices. "L'avenir des enfants est trop déterminé par le nom de famille, l'endroit où l'on est né, le milieu auquel on appartient. C'est la pire des injustices, l'inégalité de départ. La promesse républicaine, c'est celle de l'égalité des chances".

    Autre injustice évoquée par le chef de l'État, "l'effort et mérite ne sont pas suffisamment reconnus. Il y a une France de l'angle mort, qui gagne trop pour être aidé, pas assez pour bien vivre, c'est la France qui dit 'quand vous proposez quelque chose ce n'est jamais pour moi', mais c'est la France qui tient le pays".

  • Macron veut relancer la natalité

    Emmanuel Macron annonce un objectif de relancer la natalité, avec la création d'un congé de naissance mieux rémunéré, permettant aux parents de rester auprès des enfant durant six mois s'ils le souhaitent. Un changement, alors que le congé parental, plus long "éloigne davantage la mère du marché du travail", selon le président.

    Le chef de l'État constate également une augmentation de l'infertilité.

  • Vers une réforme du marché du travail

    Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces concernant l'économie, avec un appel au gouvernement à "supprimer les normes, réduire les délais, faciliter l'embauche. "La France du bon sens plutôt que la France des tracas", martèle le chef de l'État.

    - "Notre pays manque de travailleurs dans certains secteurs : pour mettre fin à cette anomalie nous devons former davantage selon les besoins de la Nation", affirme Emmanuel Macron.

    - Surtout, le chef de l'État appelle à "inciter à la création et reprise d'un emploi avec l'acte 2 de la réforme du marché du travail, avec des règles plus sévères quand des offres d'emploi sont refusées, et un meilleur accompagnement des chômeurs".

  • Les annonces de Macron sur la sécurité

    Emmanuel Macron fait des annonces sur la sécurité, insistant sur l'ordre :

    - Doublement de la présence policière dans les rues

    - Lutter contre la drogue. Opération "place nette, qui cible les narcotraficants. 10 opérations chaque semaine de ce type. Plus d'infos ici

    - Lutter contre islam radical, appliquant la loi votée il y a deux ans

  • Les annonces de Macron sur l'école

    Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces sur l'école :

    - Le théâtre, passage obligé au collège dès la rentrée prochaine, "cela donne confiance et apprend l'oralité".

    - L'histoire de l'art de retour au collège et lycée.

    - La tenue unique sera expérimentée dès cette année dans une centaine d'établissement volontaire. Puis généralisée en 2026 si l'expérience est concluante.

    - Cérémonie de remise de diplôme républicain.

    - Refonder les cours d'éducation civique, avec un volume horaire doublé

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  • "Rendre la France plus forte et plus juste"

    "Rendre la France plus forte et plus juste, c'est le combat des prochaines années. La France sera plus forte si nous sommes plus unis dans ce monde de bouleversement", dit le chef de l'État, évoquant "le respect à l'école dans les transports ou dans les commerces" et son intention d'un "réarmement civique".

  • "Mieux armés qu'il y a six ans et demi"

    Après avoir fait un rapide point sur les investissements depuis son arrivée en 2017 notamment les créations d'emploi et la décarbonation, Emmanuel Macron affirme que "nous sommes mieux armés qu'il y a six ans et demi, mais ou allons-nous ?", le monde d'hier est en train de s'"effacer", interroge-t-il, évoquant les "tensions internationales et le réchauffement climatique".

  • Emmanuel Macron presque à l'heure

    Le chef de l'État s'installe avec seulement deux minutes de retard, et prend la parole, en présentant ses voeux, avant un propos de 20 à 30 minutes.

  • Tout est prêt !

    Le pupitre est prêt, les drapeaux sont en place, les journalistes sont assis, il ne manque que le président pour que la conférence de presse ne commence !

    La salle où se déroule la conférence de presse d'Emmanuel Macron à l'Élysée
    La salle où se déroule la conférence de presse d'Emmanuel Macron à l'Élysée
  • Pour les journalistes, les places sont chères

    Il est rare de pouvoir poser une question à Emmanuel Macron quand on est journaliste, d'autant qu'il ne s'est prêté à l'exercice de la conférence de presse qu'à deux reprises. Plusieurs journalistes dont l'un exerce au MediaTV déplorent que leur demande d'accréditation n'ait pas été acceptée "faute de place".

  • La composition du gouvernement au coeur des questions

    Autre moment fort de cette première séance de questions au gouvernement, qui pourrait également être abordé durant la conférence de presse, la nomination du gouvernement. Un sujet abordé par le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Olivier Faure, qui a notamment fait remarquer l'absence de ministre des Transports, du Logement ou de la Fonction publique, sans oublier d'aborder l'inévitable sujet Amélie Oudéa-Castéra.

  • Amélie Oudéa-Castéra bousculée à l'Assemblée

    Journée très politique puisqu'avant cette conférence de presse, prévue à 20h15, la journée a également été marquée par la première séance de questions au gouvernement du gouvernement Attal. Une séance au cours de laquelle la ministre de l'Éducation nationale des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques a été bousculée, notamment lors de la question adressée par le députée LFI et ancien président de la FCPE Rodrigo Arenas, qui lui a demandé quand elle démissionnerait. Un sujet qui sera sans aucun doute abordé durant la conférence de presse.

  • Bonsoir et bienvenue dans ce direct dédié à la conférence de presse que doit donner Emmanuel Macron à partir de 20h15. Dans un premier temps, 20 à 30 minutes, le chef de l’État doit s’exprimer et pourrait faire des annonces, avant de répondre aux questions des journalistes présents à l’Élysée.

    Il devrait répondre tout d’abord aux questions liées à ses réformes et revenir sur ses annonces, dans un second temps répondre aux questions liées au remaniement et enfin à celles liées à la politique internationale.