Elisabeth II, une femme de pouvoir dans un monde d'hommes mais ce n'est pas la première

Porter la couronne d’Angleterre, ça fait quoi ? Ça pèse lourd, à en juger par l’expression de la jeune Elisabeth II, interprétée par Claire Foy dans la série The Crown, lorsqu’elle l’essaie pour la première fois en 1952. Elle ne bénéficie pas d’une cote de confiance délirante. Ce n’est pas une « intellectuelle », écrit l’ambassadeur de France, et elle s’intéresserait surtout aux enfants et aux chevaux de course. Beaucoup prédisent que son mari, Philip Mountbatten, va exercer la réalité du pouvoir. Mais la jeune femme va vite montrer que son sexe ne l’empêche pas d’assumer son rôle.

Première décision : garder le nom de Windsor pour la Maison royale au lieu de la rebaptiser Mountbatten. Girl power à Buckingham Palace ! Elisabeth II s’inscrit dans une longue lignée : « De Boadicée, qui a osé défier l’Empire romain, en passant par Elisabeth Ire et Victoria, les reines ont été parmi les meilleures incarnations de leur pays », affirme l’historien Bernard Cottret. Qui l’eût cru ? Cette tendance remonte aux Mérovingiens ! Dans cette dynastie franque qui a régné de 481 à 751, les reines remplacent leurs époux en leur absence. « Frédégonde va contrôler la Neustrie grâce au soutien d’un groupe d’aristocrates dirigé par le palatin Ansoald », souligne Bruno Dumézil, historien spécialiste du haut Moyen Age.

Les trois siècles qui suivent la mort d’Hugues Capet (en 996) portent un coup fatal aux règnes féminins en France : le hasard permet en effet à tous ses successeurs d’avoir des fils ! Les (...)

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