Élections sénatoriales en Thaïlande: un scrutin complexe et important pour les réformateurs

En Thaïlande, le coup d'envoi des élections sénatoriales a été donné ce dimanche 9 juin. Un processus long et complexe pour élire 200 sénateurs issus de divers secteurs de la société civile. Un enjeu important pour l’avenir du pays et celui du mouvement en faveur de plus de libertés civiles.

Avec notre correspondante à Bangkok, Carol Isoux

Le Sénat thaïlandais est souvent considéré, à juste titre, comme un instrument de pouvoir des élites, au service du maintien du statu quo économique et social. Depuis 1947, les sénateurs étaient nommés par le roi ou plus tard, par des juntes militaires successives ou leurs alliés politiques.

Pour la deuxième fois seulement dans l’histoire du pays - la première remonte à 1997 - les 200 sénateurs, des professionnels issus de divers secteurs de la société civile, notamment, l’administration publique, les finances, l’éducation, l’agriculture, seront donc élus selon un système complexe à trois niveaux, qui commence ce 9 juin et s’achèvera le 26 juin.

Beaucoup d'enjeux

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Avec leur forte représentation à l’Assemblée, les réformateurs, n’auraient besoin que du soutien d’environ un tiers des sénateurs, pour faire avancer leur agenda.


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