Elections législatives 2024 : Invoqué par tous les partis, qu’aurait « vraiment » dit Léon Blum sur le Front populaire ?

ANALYSE - Depuis l’annonce d’une alliance des principaux partis de la gauche pour les élections législatives, sous le nom de Front populaire, Léon Blum ne cesse d’être cité pour dénoncer cette union

Depuis lundi soir et l’annonce d’un nouveau Front populaire entre plusieurs partis de gauche pour les élections législatives anticipées, le nom de Léon Blum est sur toutes les lèves. « S’il y en a un qui doit se retourner dans sa tombe aujourd’hui, c’est Léon Blum », a ainsi déclaré mercredi Emmanuel Macron, lors de sa conférence de presse. Deux jours avant, c’était Julien Odoul, député RN, qui avait tenu ce genre de propos sur BFM, avant d’être recadré.

Même à gauche, l’ancien Premier ministre PS, Bernard Cazeneuve, a invoqué celui qui avait dirigé le Front populaire de 1936 : « Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI. Sauf à tout trahir de l’héritage de Blum. » Une parole « bien imprudente » d’après Antoine Malamoud, arrière-petit-fils de la figure socialiste, qui lui a répondu dans un billet publié dans Mediapart.

Mais alors, qu’aurait pu dire Léon Blum s’il était encore vivant ? 20 Minutes a demandé Milo Lévy-Bruhl, président de la Société des amis de Léon Blum qui veille sur la mémoire de Léon Blum depuis sa mort en 1950.

En tant que spécialiste, que pensez-vous de cet accaparement de Léon Blum par tous les partis depuis l'annonce de la dissolution ?

Certain(...) Lire la suite sur 20minutes

À lire aussi :
Elections législatives 2024 : Un nouveau sondage donne le RN de Bardella en tête, talonné par le Front populaire
Elections législatives 2024 : Pas de candidat Premier ministre indiscutable, un problème pour le Front populaire ?
Élections législatives 2024 : « On n’a pas le choix d’y croire », lancent des militants à une réunion du Front Populaire