Élections européennes: le casting pas tout à fait exemplaire de la liste du RN

Le Rassemblement national enchaîne les polémiques, à moins de cinquante jours des Européennes, autour de certaines personnalités qui devraient composer sa liste. Matthieu Valet, un ancien commissaire de police sanctionné par sa hiérarchie, Saidali Hamissi, un Mahorais coutumier des dérapages sur les réseaux sociaux et, dernière révélation en date : le numéro 3 de la liste Fabrice Leggeri, ancien patron de l'agence Frontex, chargée des frontières de l'Union européenne, visé par une plainte pour complicité de crime contre l'humanité.

Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont mis que quelques minutes, mardi soir 23 avril, à réagir sur les réseaux sociaux, à l'information de nos confrères de Franceinfo et du journal Le Monde. Fabrice Leggeri, troisième sur la liste du RN, est visé par une plainte de la Ligue des droits de l'homme et de l'association Utopia 56, pour complicité de crimes contre l'humanité et de torture.

Les deux leaders du parti à la flamme ont aussitôt dénoncé un harcèlement judiciaire orchestré par deux associations « d'extrême gauche » et les cadres du parti font bloc pour défendre leur prise de guerre.

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