Eddy de Pretto en interview : "Je ne m'étais jamais autorisé le bonheur et l'amour"
Crédits photo : Jesus LeonardoPropos recueillis par Yohann Ruelle.
Ce troisième album "Crash Coeur" est placé sous le signe de la liberté puisque tu évolues désormais en indépendant dans ta propre structure, Otterped. Comment en es-tu venu à faire ce choix risqué ?
C'est toujours un risque, c'est sûr. Déjà il y a un goût du risque, pour remettre un peu de sensations fortes sur moi. Ce n'est pas bon de trop s'asseoir sur un apaisement, sur une facilité. Il y avait une nouvelle dynamique que j'avais envie d'insuffler. J'arrivais à la fin de mes deux contrats chez Universal avec Initial Artist Services et j'ai toujours cherché avec une équipe - peu importe label, major ou pas - une façon de penser, de travailler les projets d'une manière différente des rouages ancestraux des maisons de disques, qui peuvent être parfois...
« On trouve les solutions pour monter nos rêves »Limités ?
Pas vraiment mais il faut une vision neuve. Il y a parfois un côté "à la chaîne" dans les majors. J'avais justement trouvé quelque chose d'ultra visionnaire chez Initial, le premier label où j'ai commencé avec Angèle et Clara Luciani. Même si on était chez Universal, ils avaient cette liberté de faire en dehors des circuits habituels. C'était hyper agréable de travailler comme ça. Mais je n'ai pas retrouvé une offre aussi visionnaire que ça sur un troisième album. Donc j'ai fait le tour, j'ai rencontré d'autres majors avec sympathie et je n'ai pas trouvé de dynamique qui m'a fait dire : "Putain eux, ils ont une vision". Je tombais souvent sur les mêmes discours, alors je me suis dit : "Monte ton truc toi-même". Je travaille avec Grand Musique Management, un bureau de management avec une pensée indépendante. On parle d'abord de ce qu'on veut dire avant de parler réalité économ...
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