Eaux noires du Ruki, mannequin de crash-test féminin et la Terre au temps des dinosaures : l'actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 6 novembre 2023 : des scientifiques ont analysé la composition chimique de la rivière Ruki qui renferme les eaux les plus foncées de la planète, une ingénieure suédoise a créé le premier mannequin de crash-test féminin pour améliorer la sécurité routière des femmes et la Terre émettait des biosignatures plus faciles à détecter à l’époque des dinosaures.

L’actualité scientifique du 6 novembre 2023, c’est :

En nature et environnement : On sait pourquoi le Ruki est la rivière la plus sombre au monde.

  • Le Ruki est une rivière située dans la forêt tropicale en République démocratique du Congo dont les eaux sont si noires qu’il est impossible de voir à quelques centimètres devant soi.

  • Une première étude à analyser la composition chimique du Ruki révèle que ses eaux sont particulièrement concentrées en matière organique dissoute, des substances riches en carbone.

  • Cela s’explique par le ruissellement des composés organiques libérés par les végétaux en décomposition et parce que la forêt est immergée dans la rivière en période d’inondations.


En high-tech : Enfin un mannequin de crash-test fidèle à la morphologie féminine.

  • En cas d’accident de voiture, les femmes ont 73% plus de risques que les hommes d’être gravement blessées lors d’une collision frontale et 3 fois plus de risques de subir une entorse cervicale lors d’une collision arrière.

  • C’est parce que les tests de sécurité automobile sont menés uniquement sur des mannequins masculins, alors que le corps des femmes réagit différemment aux accidents, notamment à cause des différences de taille, de poids, de musculature et parce que le centre de gravité est situé plus bas.

  • C’est pourquoi une ingénieure suédoise a créé le premier mannequin de crash-test à la morphologie féminine.


En espace : La vie plus facile à repérer sur la Terre du Temps des dinosaures.

  • Des scientifiques ont calculé l'empreinte lumineuse de la Terre au cours du Phanérozoïque, un éon qui couvre les derniers 541 millions d’années, en se basant sur les biosignatures d’oxygène et de méthane, puis d’ozone et de méthane.

  • La période des dinosaures correspond à celle où les indices de la présence d'une activité biologique seraient les plus faciles à détecter, si d'hypothétiques et lointains astronomes avaient étudié notre planète.

  • Ces modèles de spectres proposés ici identifient des planètes comme la[...]

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